2470 Lundi 2 Octobre 2023
aucune envie d’affronter les semaines à venir (dentisterie, médecine, laver les rideaux, ranger le garage) – hier soir tomates-mozza suivies d’un osso bucco – les amis du cinq trois – les courses au marché le matin, en chemin cette poétique de la plomberie
grand soleil en effet – ainsi font mais le bidule à trois bras et une roulette ? – une brioche chez les amis du dix-douze – terrasse ensoleillée, ciel magnifique
soutenir que la façon dont s’est échappé de cette vie Romain/Émile Gary/Ajar et j’en passe avait quelque chose de malsain (chacun de sa vie fait ce qu’il entend, pourtant – chacune tout autant) (la plaque de la rue du Bac, la course de Michel Poiccard/Laszlo Kovacs dans la rue Campagne-Première précédée
du pouce sur les lèvres à la manière de Boggie par Patricia/Jean et de son « qu’est-ce que c’est dégueulasse? » peut-être aussi – cette façon de concevoir une histoire à bout de souffle) garder le souvenir du travail d’écriture à entreprendre sur le métier encore remettre l’ouvroir : oui, sans doute, mais pourquoi faire ? pas d’idée…
le souvenir probablement de ces quatorze lustres vécus, l’automne, cette espèce d’été indien qui n’en finit pas (tant mieux pourtant) ne serait-il pas plus clairvoyant de s’en féliciter et d’y prendre plaisir plutôt que de s’en inquiéter (voitures électriques sournoises, abjection des paroles poujadistes du prince minuscule, bombardement du Kurdistan et le tout à l’avenant) – on se bat, cependant encore, pour garder un Triangle de Gonesse sans béton – ça ne finira donc jamais ? toujours des luttes, toujours… – affronter. Continuer.
en souvenir de TNPPI
Lu au petit matin. Aimé… Merci, Piero
A propos de Romain/Émile Gary/Ajar et de Jean Seberg évidemment, je viens de lire le « Tous immortels » de Paul Pavlowitch que je vous conseille connaissant vos centres d’intérêt si vous ne l’avez pas lu. On y repasse par la chambre 12 de l’hötel de Suède qui vous tient à cœur
@Anne Dejardin : Merci à toi Anne
@L’employée aux écritures : ah oui je l’avais entendu dans le poste ce garçon-là (il ne m’avait pas plu pour tout vous dire, mais il doit s’agir de ma misanthropie galopante ou alors parce qu’il était l’invité d’un de ces passe-plats que j’agonis et dont radio paris foisonne…) – j’irai voir lire de ce côté-là, merci Employée, toute ma gratitude
L’été indien, tu l’auras deux fois… 🙂
ah la poétique de la plomberie (ai failli repartir avec un coude d’évacuation wc qui dormait dans le coffre d’une voiture pour nos travaux maison de R :°)
mais il est beau l’été indien et je voudrais tant qu’il s’attarde
quant au reste nous le subissons et parfois à grandes difficultés
@brigitte celerier : cette « poétique »-là est directement empruntée à celle de l’employée aux écritures qui assure celle de la voirie… Merci à vous.
@Dominique Hasselmann : j’aime beaucoup… welcome back !