2452 Jeudi 14 Septembre 2023
l’ami sanaryote aurait tapé soixante-neuf s’il n’avait décidé de se laisser glisser ce dernier 4 Août – dans la nuit; 234 ans avant on foutait à la poubelle le système féodal quand même – ça ne nous est de rien, ce ne sont juste que simagrées pour tenter de cacher le désespoir de la disparition de celles et ceux qui nous sont chers – ça a été aller-retour Montmartre à pieds, je suis allé poser mes trois cailloux
plus un marron – marcher encore au retour – dégoût profond pour les diverses actualités, et le traitement qui en est fait – désespérant tout autant – la boite aux lettres décorées d’une espèce de signature
une écriture un peu plus haut sur le mur – sans doute en en faisant escabeau – c’est sans importance – tentative d’écriture douze bis
en maison[s]témoin l’un des plus beaux films du monde (évocation)
retour par le chemin du dix : l’immeuble louis blanc continue de progresser
(quand je vois ce genre de construction, il me vient des envies de meurtre) (l’indignité de notre contemporain) ça ne fait rien, je n’y peux rien, je passe, je marche – quelques courses (dont des pâtes langues d’oiseaux) – continuer de vivre – enregistrer et envoyer la lecture de la page 48 (j’aimais ce projet – sans doute arrêté) du « Journal d’un mot » d’Emmanuelle Cordoliani
sur le réseau le film de Carmen Castillo rue Santa fe pure merveille (2007) nombreuses images d’archives du coup d’état (dégueulasse) de pinochet (qui l’était tout autant) – gracias a la vida quand même et des images de Miguel Enriquez aussi
une série de « voix nues » avec Carmen Castillo sur le site de FC
pour le 12bis vais essayer d’y penser aujourd’hui (une fête familiale où me raccorder, quatre voitures proposées plus aucune disponible, les petites complications que pose la vieille toute seule et qui refuse d’être sur Watbidule et les démarches Rosmerta, plus ma lenteur)
salut au marron et à la sensibilité
Difficile ou impossible de dire « Un des plus beaux films du monde » (comme pour « un des plus grands livres du monde », l’éventail des candidats est immense, à chacun ses qualités, sa personnlité unique, incomparable (justement).
On est juste content, heureux, de l’avoir vu (ou lu) et lui seul, sans comparaison ni raison, sans compétition ni classement : on s’en souvient infiniment, et c’est bien. 🙂
@brigitte celerier :oui, cette série mais l’intervieuveuse (qui est aussi productrice) m’indispose fortement (comme la plupart d’ailleurs de sa corporation) .Merci à vous (et bon voyage)
@Dominique Hasselmann : ça ne vaut que pour soi – en fait je crois que c’est le plus grand film de tout l’univers (mais j’exagère, bien sûr). Merci à toi