2428 Dimanche 20 Août 2023
juste une adresse – c’est aussi une manière de se tenir, sans être maladroit.e – mais je le suis, cependant pas mal (la borgnitude, sans doute) – à qui s’adresse-t-on ? c’est peut-être égal, soi-même; personne; tout le monde; quelqu’un; ça n’a aucune importance du moment que l’adresse est en place – souvent la question du support, et plus encore celle des sources se posent : on fait ce qu’on peut ici, là ou ailleurs – on continue même au creux du mois d’août (on va cesser quand même quelques jours), les places réservées aux voitures le long des trottoirs sont vides, on parle des jeux olympiques, d’assainir la Seine (c’était un argument d’élection du regretté mon Jacquot quand il était l’édile capitalesque – fin des années soixante dix, presque un demi-siècle) (ah ben non, perdu…) (ah ben si quand même… : on s’y perdrait), on va déplacer les boites des bouquinistes : trop facile d’y déposer des bombes, selon l’immense préfet de police du moment, lors du raout qui aura lieu sur le cours du fleuve pour l’ouverture desdites festivités (madame la maire pense à une espèce d’avenir – certain y pensait aussi, et pas seulement en se rasant tu te rappelles) – ce matin, au dessus de Babylone tourne un hélicoptère : on surveille,on teste, on évalue on essaye pour ces jeux, on repère – on nous fera sans doute le coup des cent jours, celui de la guerre, celui des otages, on nous abreuvera de jeux – si possible, on encadrera le prix du pain – la terre, pourtant, flambe…
les si jolis nuages
au cinéma Les herbes sèches (Nuri Bilge Ceylan, 2023) (trop long 3h17… – à la mode ces temps-ci) (coprod turc/allemand/français) paysages magnifiques mais sans musique (sinon 4 notes de Traviata) comme d’habitude chez ce réalisateur – c’est son dixième long-métrage, le précédent Le Poirier sauvage comme l’autre (palmé) Winter Sleep avaient le même travers – mysanthropie assez (trop) prépondérante (trio infernal as usual) (même si le personnage principal, Samet (Deniz Celiloglu) sort un moment dans le décor (j’adore) – prendre un médicament semble-t-il : ce moment-clé (scène de lit à venir) est assez obscur) – par ailleurs prix d’interprétation féminine à Cannes et Merve Dizdar (zeugme)
croisé ces assortiment en sortant
Bon dimanche
vous m’impressionnez… moi qui songe de plus en plus à tout fermer (bon sauf l’atelier puisque dans le bleu total sur ce que ça vaut presque, d’autant que pas force de lire les autres… et quelques images signe de vie pour faux petit fils et un peu la famiglia qui se remanifeste ces temps ci) pour Paumée suis en deuil
@brigitte celerier : faut pas vous laisser impressionner – pour le »deuil » de paumée: une image quelques mots pas tous les jours : c’est aussi suffisant (et c’est en faisant qu’on fait) – bon dimanche !!
les jeux on va en bouffer, je suis déjà en mode rétractation, la flamme passe dans ma petite ville, on dirait qu’elle va changer nos existences youhou y’a des affiches qui incitent à penser que c’est l’événement mondial du monde, je pense préparer un seau d’eau ou un petit arrosoir pour l’éteindre quand elle passera, mais j’ai pas trop confiance, la gendarmerie police municipale est constituée de gros baraqués, ce qui doit être fait exprès a priori (sinon c’est une sacrée coïncidence)
Y’a que le fraisier et la traviata pour contrer ça 🙂
Les herbes sèches sont partout et ça risque de durer…
Bon dimanche de même ! 🙂
@Christine (from Brigitte Celerier) : Christine, ici le très beau fronton du Conseil Général (ce qui m’importe c’est l’architecture de l’hôtel qui l’abrite) est barré par un grand bandeau clignotant fluo… nous espérais à l’abri (même si quelques photos d’athlètes en action j’aime assez)