2356 Mercredi 7 Juin 2023

ça va de mal en pis mais OSEF on n’est pas (pour se ni) à plaindre – faisait beau hier chaud tranquille – sympathique – plein de monde – à un moment ça a commencé à chauffer et je suis parti

c’est bête j’étais à Vavin, j’aurais voulu passer sous certaine fenêtre mais non – j’ai pris la rue Stanislas – j’étais estampillé

j’y ai croisé plusieurs centaines d’hommes (peu de femmes mais il y en avait) en uniformes et formation armé.es jusqu’au dents – j’étais seul sous mon chapeau – on m’a laissé passer, on avait le bar où s’est réuni son excellence de l’hypocrisie à protéger

je suis rentré – j’avais crié siamo tutti antifacisti et chanté encore à nouveau « on est là on est là même si les connards veulent pas nous on est là »etc. j’étais encore en train de marcher et puis revenu – j’avais reçu le plat du jour de E. par la poste

j’ai pris ma méthode « allû Karima Laban ? » je  n’imprime toujours pas – tant pis – mémoire défaillante – tant pis continue (je m’encourage) (à la mandoline carottes/courgette/aubergine : gratin complètement foiré)

le soir en face La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1962) l’un des premiers rôles de Jacques Perrin (dans le rôle d’un ado de 16 ans alors qu’il en a cinq de plus mais on s’en fout oui) (où on voit bien que c’est la plastique et non la justesse du jeu dans la comédie -serait-elle comme ici dramatique – qui valait à certain.es des premiers rôles – on s’en fout moins mais tel est un certain cinéma – billet d’humeur dans cette ambiance en maison[s]témoin) (par ailleurs elle est giflée abondamment et lui battu et giflé aussi – les années soixante mama mia…)