Carnets de voyage(s) #127
on renoue avec les collines (il y avait beau temps qu’on n’y mît pas les pieds) (pas certain de retrouver des traces ici) mais il a fait beau, puis pluie puis on est revenus – un périple en auto (j’agonis les départs et je hais les retours – j’adore les voyages pourtant)
(mais qu’est-ce que l’adoration ?) l’éminence qu’on aperçoit se toponymise Beuvray (d’où vient-ce je ne sais) – site archéo (qui m’indique, moi, le truc en briques art&archéo des études de cinéma) (qui me remémore l’étude de la culture en Côte d’Or)
on a bien marché, croisé des touristes néerlandais en pagaille, des motards accorts, des autochtones et des indigènes plutôt accueillants –
au loin ici, une jument qui ne veut pas de la bétaillère proposée (attends je te rapproche)
la bétaillère dans les oranges ternes) les servants de la bête lui criaient dessus – ils l’entreprirent avec une quad de mémoire abjecte) Sainte Soline, certes – la liberté ou la mort –
on s’en alla – le lendemain était prévue la visite du site archéo mais
le temps en décide toujours – il faisait humide si tu veux voir
il y aurait à dire sur les formes de ces arbres tressés, bonzaïzés ordonnés
quelque chose de merveilleux quand même (hors du temps sans doute)
à l’esprit venait Brocéliande, on aurait parié sur la venue d’une licorne, en vrai non
ce serait sans image des fouilles, des murs d’amphores et autre caves et villas – ce n’est pas qu’il fît si doux – on oubliait la mort d’un littérateur, la réintégration d’un tortionnaire dans une ligue, l’ignominie couarde d’un violeur, éphémère locataire de quelque place Beauvau – on laissait passer les nuages – puis on cueillit quelques fleurs (à vous offertes, lilas et genêts) (encore merci)
pour reprendre la route
y retrouver les dispositions autoroutières en accordéon (« traffic dense » disaient les avertissements électroniques) – les péages outrecuidants et bondés – la ville de retour – aujourd’hui on ira sans doute au jardin des Vertus s’il ne pleut pas trop – (on ignorera que l’immonde jésuite cintré va honorer avec toute l’hypocrisie dont il se sait porteur un conseil dont il s’emploie par tous ses abjects moyens à détruire l’œuvre et le programme) – ici il fait un peu gris, mais je repose du bleu
« (j’agonis les départs et je hais les retours – j’adore les voyages pourtant) » sentiments partagés
mais quelles splendides images cela nous vaut (égoïsme mien)
« (j’agonis les départs et je hais les retours – j’adore les voyages pourtant) » sentiments partagés et partagé encore … je ne sais pas si j’adore les voyages j’aime ce qu’ils déposent qui reviendra . Merci pour cette colline et la brume (la licorne est passée juste après puis elle a emprunté le rond point et croisé un touriste Néerlandais )et les fleurs
Belles photos embrumées ou enrubannées d’un horizon flou…
Le mont Beuvray m’a fait penser à Mitterrand qui l’escaladait chaque année avec son fidèle « Navarro »… Il n’y a aucune pancarte-souvenir ?
Défilé du 8 Mai : Macron se « défile » de plus en plus (jeté un œil sur la télé, les Champs-Élysées déserts… un plébiscite à l’envers grâce à la politique « sécuritaire » du locataire de la rue du Faubourg Saint Honoré !). 🙂
@brigitte celerier : bienvenue,toujours – merci à vous
@holt : merci à toi
@Dominique Hasselmann : Mitterrand a certes largement (b)œuvré pour l’édification ici d’un centre musée archéo – mais c’est plutôt Solutré qu’avec son beau-frère il gravissait… si mes souvenirs sont bons (non loin on trouvait Djak qui officie à présent (malgré son grand âge) (et encore à nouveau) à l’IMA) – et oui, le petit cintré était bien seul sur les champs, pauvre chou – merci à toi
tiens les départs, pourquoi c’est toujours si difficile ?
@caroline diaz : trop casanier – c’est pour ça – aussi et plein d’autres raisons encore -bon séjour en tout cas (déjà revenue ? naaannn) (et merci)