2269 Lundi 13 Mars 2023
de passage dans l’exposition de l’institut du monde arabe (lequel se cherche un directeur – il semble que le Jack soit mis en sellette) intitulée « sur les routes de Samarcande » (car le nom fait rêver le populaire distingué) « merveilles de soie et d’or » (le populaire est distingué dans les expositions, en général comme on sait) (d’ailleurs aussi assez à l’aise financièrement – entrée 12 euros quand même) belle mise en exposition dans les noirs et les ors – habits (chapans comme chez les Kurdes du musée Guimet tu te souviens) – la plupart des pièces viennent plus de la région de Boukhara, de Khiva mais ces toponymes nous parlent sans doute moins –
des habits cédés de générations en générations (apparat dignité) (émirs, khans, puis soviets et indépendance)
des calottes dans les mêmes tissus fils broderies (magnifiques)
des harnachements pour les chevaux (turquoises et argent – formidables) (plutôt début du siècle précédent)
ornements de brides, ornements de crinières
qui connotent plus la joie, la fête que la guerre – nombre de tissus offerts en dot
nombre de bijoux quelques armes (sans images) – quelques peintures huile sur toiles, elles aussi assez magnifiques souvent portées au portrait, plutôt d’hommes – femmes voilées, hommes en prière ou en démonstration de force ou de puissance
reflet d’un état
et d’une société
par ici passent les (fameuses?) routes de la soie que la (république populaire de) Chine promeut à coups de milliards…
Un bien beau parcours (un dimanche à l’expo)
de retour, marche dans un climat tranquille
en face La tête contre les murs (Georges Franju, 1959) (il est de 12) Jean-Pierre Mocky en jeune homme vaguement délinquant pris dans les rets d’un père ignoble et d’une psychiatrie qui ne l’est pas moins (le film a, cependant, pas mal (sinon beaucoup) vieilli – mais à plus de soixante ans d’ici quand même…)(Pierre Brasseur (en répétition pour Les yeux sans visage (magistral du même, l’année suivante) et Edith Scob dans un petit rôle), Paul Meurisse et Anouk Aimée… et Charles Aznavour (l’année d’après premier rôle de Tirez sur le pianiste (François Truffaut, 1960)) qui finit mal)
Jack languit et n’est pas favorable à la retraite à 64 ans…
Belle expo, en tout cas ! 🙂
@Dominique Hasselmann : attends, il est de 39… (84 aux pelotes le bougre….) merci à toi
sourire aux idées du public faire une grimace gentille à ce pauvre Jack qui va bien devoir se résoudre à sortir
et tout de même reconnaître que c’est beau et oui qu’on est incité à rêver
@brigitte celerier : je vous suis reconnaissant de cette reconnaissance – merci à vous