2195 Jeudi 29 Décembre 2022
Rien n’a trouvé grâce, la promenade a mené jusqu’au musée des arts et métiers (on y vend la voiture électrique comme s’il s’agissait d’une panacée, celle sans chauffeur comme l’avenir tellement désiré : à ce point d’aveuglement, on préférerait encore pleurer- ce seraient larmes gâchées), dans une boutique de fripier luxueux, un type portant manteau de drap caca d’oie et chaussettes jaunes demandait un pantalon avec « vous savez, la poche au milieu de la cuisse la jambe droite ici, on en voit dans les photos de… » on est parti – la peau lainée d’assez bonne facture se négocie vers deux cent cinquante (pour se faire une idée) – on a monté la rue, il y avait cette allégorie de l’état du moral sur un des murs
(ça n’avait pas exactement cette teinte) – il y a toujours quelque chose de gai à se promener en ville – la porte, la rue du faubourg, ce regard
en haut de la rue, la gare, tourner sur le boulevard, monter encore marcher arriver
en lecture Tokyo vice bof
au cinéma Les Banshees d’Inisherin (Martin McDonagh, 2022) sale histoire (Three Billboards mais surtout le Bons baisers de Bruges du même réalisateur (irlandais, certes)) (deux fois primés à Venise cette année cependant) (banshees veut dire sorcières – on ne traduit pas, ça donne une certaine apparence; Inisherin est sans doute le nom du village où se déroule l’action (si on peut dire) : deux amis, tout à coup et sans raison, se haïssent) (ça se déroule sur l’une des îles d’Aran, côte ouest de l’Irlande indique wiki)
j’imagine le fripier … et rien à côté des boutiques de mon quartier (alors que recule devant prix chandail Monoprix) et puis tant pis..
reste à vivre simple (sourire)
@brigitte celerier : oui, rester simple – merci