2179 Mercredi 14 Décembre 2022

tellement marre – sortir marcher – cette chanson « jm’en fous pas mal » l’un de ces a capella « Pierre ta chanson »qui trotte en miroir

marché marcher marchez ! (cet encombrant attroupement à jeter

en revenant la rouge&dorée aura disparu) – des appels téléphoniques : « bad news from the stars »chantait bourg ou barre je ne sais plus – à mes meilleurs amis besoin de soutien je les ai trouvés (merci encore) – enfin j’ai marché encore et croisé cette machine qui emprunte à Janus

teutonne certes

quelle affaire (transmission par courroie crantée, ce qui nous change un peu) (dans les vingt mille, si tu veux mon avis) cet achalandage de feuilles de brocolis et de navets (disait la vendeuse de son ton particulièrement acariâtre, je lui ai demandé si ça se faisait en salade cuite, elle a haussé les épaules (qu’elle a girondes) sans me répondre

j’ai dit « fuck off » (en moi-même certes) – passé à la librairie où le MM est toujours sur table (environné de prix…)

« et moi qui suis là, dans mon coin, là » chante Testa – il chante toujours tant mieux il est parti mais chante toujours – la fameuse automobile (« jm’en fous pas mal, j’ai mon passé qui est à moi »)

et l’opus magnifique

misérable, oui – j’ai marché quelques heures, le froid pinçait fort, le ciel était bleu – passant par le soldeur, ce cadeau offert le soir même

tout passe, oui, tout

dans la boite numérique Les promesses d’Hassan (turc, Semih Kaplanoğlu, 2021) assez lourd (on abat un arbre, cette honte) onyriquement métaphorique – enfin puisque tout passe, passons