Octobre 2132 Vendredi 2022
on ne les voit pas bien – ils sont un peu loin : ils s’entraînent à la boxe – je peux les rapprocher un peu mais ça ne donne pas grand chose
pas si mal – c’était avant hier (matin – le soir, on avait regardé à peine La croisade (Louis Garrel, 2021) heuristique peut-être (pédagogique ou prosélyte c’est comme on veut) mais qui ne marche pas du tout) j’allai rendre le Dvd en croisant cette fresque au faubourg
un peu plus tard
(les mannequins sans tête renvoient immédiatement à la chanson qui fait « les dessous troublants, c’est pour ma maman » (Milton d’il y a un siècle…)) les choses changent-elles ?
peut-être un peu – hier soir, au cinéma, cette merveille formidable de Patrizio Guzman Mon pays imaginaire (2022) formidable je répète – même si la réaction existe, même si la constitution nouvelle a été désavouée : nous gagnerons parce que nous avons raison pour l’humanité – non pour nous mais pour les suivant.es – je crains de ne pas le voir mais tant pis – vu ce livre à l’Odyssée
(je l’avais lu en folio dans cette traduction
(je me suis offert pour 3 euros le Les Pierres de Florence de Mary McCarthy que j’aime) – puis j’ai croisé celui-ci toujours vaillant
marcher, retrouvé A. qui m’a invité à déjeuner chez Tintin (bobun – trop merci – demain sur son chemin je jette des pétales de roses) marché encore (parfois la tristesse submerge mais ça ne fait rien, ça passe – une image, belle, aide toujours – encore merci : pour cadeau) (le texte pour Maryse est écrit) et ici la livraison du matériel pour les travaux du nouvel immeuble en lieu et place du garage des frères Tran (tu vois, les temps changent)
au cinéma (à voir absolument) Mon pays imaginaire (Patrizio Guzman, 2022) on aura ici une première explicitation du travail magnifique de ce réalisateur, là des couleurs et là une autre merveille (dont je me souviens que le Chasse-Clou la vît le soir du vendredi 13 novembre quinze, de si sinistre mémoire…)
tonique (oui envie de voir le film et oui il faut croire que les humains humains gagneront) et puis le sourire de la seconde photo de la fresque 🙂
Pour Le Bouton de nacre, exact, tu as bonne mémoire…
J’irai voir le Guzman que tu recommandes.
Par contre, je déconseille fortement le pitoyable salmigondis du fils Garrel, vu hier soir, et intitulé sans complexe comme le film de Visconti (1976).
Un potage indigeste, grotesque (« un cadeau royal » a osé écrire Jacques Mandelbaum dans « Le Monde »), à rayer immédiatement de l’esprit. (:-)
@brigitte celerier : bonne fin de semaine à vous (reposez-vous) (merci de passer)
@Dominique Hasselmann : ah non, pas tant que ça te voilà bien critique de l’innocent (j’ai trouvé Anouk Grinberg formidable) (et une comédie assez réussie, ce n’est pas tous les jours) (merci quand même) (fils et petit-fils d’ailleurs, Louis de Philippe et Maurice)