2105 Samedi un d’octobre 2022
il s’agit d’une invitation (merci tellement) (parce que non, financièrement ça ne va pas) (pour le reste je passe) (les cours d’arabe débutent – un peu en retard sans doute) ça se passe sous chapiteaux – il y en a trois, un au toit orange (il vient ici dans les jaunes)
un autre rouge (pardon)
et un troisième jaune
on le sait avant d’entrer mais pour le reste du dispositif, on ne sait guère rien d’autre que le nom du metteur en scène (Daniel Buren) mais tout ira par trois : sous le premier chapiteau (premier je ne sais pas, du moins fut-ce celui par lequel on commençât) (mazette que de concordance des temps), il y a trois musiciens
au violon et au chant, Foaud Didi – au qânun (cette espèce de harpe ou de lyre face à nous, au fond de l’image dont il joue pinçant les cordes avec des onglets d’acier, l’instrument posé sur ses genoux) Nidhal Jaoua , à la darbouka (persuccion) Ghiat Yousri – un trio magique – une musique kabyle ou pas formidable – ils interprètent en trois séquences des chansons douces rythmées arabo-andalouse tandis que sur les écrans sont retransmis des images des autres chapiteau (je dévoile mais tant pis, je n’ai pas trop regardé ces écrans, je reconnais, j’écoutais la musique et me balançais aux mêmes temp(o)s qu’elle) – puis la séquence se termine et on change de chapiteau – sous le jaune
c’est Eloi Berri au cube aérien – la musique est retransmise aux écrans – il y aura ici aussi le formidable Slash Bubbles qui jongle avec des bulles de savon poétiques et enfumées et Youssef Salmane équilibriste sur les mains (je n’ai pas d’image), on applaudit à tout rompre (deux caméras captent les numéros comme tout à l’heure les musiciens)
on ira sous le chapiteau orange applaudir ensuite Silvana Sanchirico au tissu aérien, Youcef Mecheri aka Bboy Haiper danseur hiphop puissant, et enfin exceptionnel à la roue de Cyr Youness Sajid – musiques toujours comptines valses,hommage à Idir qu’on aime – puis on sort éblouis et joyeux (il pleut)
on s’en fiche, c’est l’institut du monde arabe (l’écharpe (stambouliote mais dorée) de l’opérateur en amorce) – le chapiteau rouge – du monde, et du beau
soirée si douce (même si la pluie s’y mit)
merci encore
un émerveillement – contente pour vous
L’IMA… création culturelle qui fait regretter une certaine époque (Macron laissera derrière lui une statue de la retraite défigurée…). :-^)
@brigitte celerier : un essai de partage… merci à vous
@Dominique Hasselmann : je crois bien que Djack est toujours aux commandes -(quant au jésuite son mutisme est simplement honteux : on va manif taleur, Répu femmes iraniennes) merci de passer commenter