Mernoire 4 (2188)

reprenons voulez-vous ? nous en étions aux tongues

(vers la gauche, si on panotte

ouverture grand ciel sur l’est) ici se tient la frontière de ce qui se nomme (c’est une façon de dire : de ce qu’ils ont nommé) l’Europe (il s’agit d’un continent, d’une entité administrative et fiscale et policière – point encore militaire mais l’ordure petit tsar fait en sorte de la pousser, de pousser ses feux – une horreur, abjecte datée du 24 février 2022) – on ne voit pas l’horizon – caché mais regardant vers la terre

(ils sont certains à être fiers  d’être Bourguignons – la fierté, ce miroir déformant et fétide) ici

en république, on est fiers d’y être

il y a des miradors (de mémoire, il y en avait aussi dans les camps) parce qu’on n’est jamais assez bien gardés

contrechamp de jour (les drapeaux sont un peu de la même eau que la fierté, laquelle parfois exsude une humeur patriotique, elle aussi tout aussi puante) (mais passons, ici nous sommes en Europe Schengen frontières identités – les 4 derniers mots sont d’un navrant… sinon d’une honte…)

ici se tient Rézovo et la belle plage du fond est en Turquie (quelle différence…)

Continuant le périple vers le nord, on arrive à

Carevo

l’esthétique dronatique a envahi les vues – les militaires aussi s’en servent comme quoi tout est dans tout –

baignades farniente bronzing : tout un – plus loin se tient Arapja (ici la regardant, la mer (regard noir), vers le nord)

yachting et compagnie- et ici vers le sud…

Bon dimanche

au cinéma Hit the road (Panah Panahi, 2021) (fils de Jafar, lequel était l’assistant d’Abbas Kiarostami) merveille formidable (on ne résiste pas à cette image du môme – même si le film d’une beauté tragique est aussi interprété formidablement par ces 4 personnes – exceptionnelle, la mère Pantea Panahiha

Hassan Madjouni – le père

Pantea Panahiha – la mère

Rayan Sarlak – le petit frère

Amin Simiar – le grand frère)

ici donc, le petit frère