2190 Mardi 7 Juin 2022
quelque chose de la nuit – ici une erreur technique
ici la même un peu plus loin (ou avant) (ça se passe sûrement aux États)
(sur les pas d’OH) hier soir vers dix et demie
maintenant voilà qu’il pleut (le point ne s’acquiert jamais sans lumière c’est le propre du nino mais j’aime cette esthétique)
cette semaine est la cinquante-deuxième de ma soixante-huitième année sur ce monde (en atelier transversale 6 plus prologue à 40) continuer la lecture de la bio de MY (en réalité Josyane déplore de n’avoir pas été Grace, mais on s’en fout un peu, je reconnais (trop de citations toujours mais pareil on s’en fout) : on se demande de quoi on ne se fout pas d’ailleurs) (dans ces années-là et les émissions du Pivot de la littérature, il y avait les deux Margot plus l’Alexandre Goulag – ça se passait le vendredi soir chez ma mère qui n’aimait pas lire) il faudra quand même marcher au marché plus aller chez le vraqueux mélingue lire encore – écrire « vivre » penser à prendre rendez-vous pour Aldo, faire des recherches sur Patricia Hearst et le baron Empain – j’avais découvert aussi (tu parles d’une découverte) l’ex-nazi enlevé par la RAF
(« prisonnier depuis 31 jours » – ça a commencé le 5 septembre, si on en croit la photo (retaillée par mes soins), elle est prise donc le 6 octobre 77) (à ce propos j’ai lu avec profit le livre de Johann Chapoutot Libres d’obéir (sans souvenir qu’il parlât de cet enlèvement) tout cela s’élabore (pour « cela » au lieu de « ça » je te le demande – châtier le langage sûrement – RAF ce sont les initiales de l’acronyme « rien à foutre ») les temps sont durs mais pas tant que ceux d’ailleurs (hier midi, André Markowicz dans le poste donnait (comme sur ses billets du rézosocio) l’image terrifiante de ce qu’est devenu l’URSS) (j’ai pensé à Anna Politovskaïa – j’avais une image d’elle que je trouve plus – en maison[s]témoin je crois – un article sur le Hit the road de Panah Panahi) (et voilà trois ans que Fariba est en prison (ce jour, en spéciale dédicace à elle) ce mot de Marcel (un ami à elle)
Je soutiens LFI. La seule. La vraie. La Fariba Insoumise. Fariba qui éprouve depuis trois ans ce qu’absence de liberté veut dire. Fariba, qui fait face à ses geôliers et fait preuve de force dans sa juste critique. Trois ans. Et trop de silences Si peu d’indignations chez les professionnels de l’indignation. Il est plus que temps de prendre mesure de la réalité, de réagir face au cynisme d’un pouvoir avalant femmes et hommes pour se constituer de grasses provisions. Ne plus être aveugle, là comme ailleurs, alors que quelques maîtres étendent leur empire et font de chacun un ennemi en professant des motifs fallacieux. Fariba, ma cuisinière anthropologue, mon anthropologue cuisinière aux mille recettes, curieuse de tout, attentive aux côtés de ceux qui sont avec toi entravés, je voudrais écrire ton nom et celui de tes compagnons à l’adresse de chaque candidat et responsable. Les exhorter à œuvrer pour ton retour, pour vos libérations.
et la réunion ce soir, pour son soutien
Fariba, Osman, Memorial – et beaucoup d’autres…
Leur combat est le nôtre : défendons les libertés scientifiques et culturelles !
Institut historique allemand
8, rue du Parc-Royal – Paris 75003
7 juin 2022
18h – 20h30
Un événement organisé par le comité de soutien à Fariba Adelkhah,
avec le soutien de la Ville de Paris, de Sciences Po et de l’IHA
Accès libre, dans la limite des places disponibles
à travers l’hébétude de mon réveil très tardif (carcasse se venge parfois) un OUI à « je soutiens LFI. La seule. La vraie. La Fariba Insoumise…. » sans bémol
Pour nos insoumis je les soutiens en évitant de trop suivre les interventions du leader parce que comme beaucoup de belles poteries il y a des petits défauts qui transpercent et que veux les négliger
magnifiques troncs rouges
@brigitte celerier: merci ! (et pour le leader maximo insoumis, assez d’accord avec vous – gain de cause en état de droit pour l’alliance aujourd’hui,en tout cas)