2114 Vendredi 25 Mars 2022

promenade vers Ivry

et Vitry

à l’invitation de Pierre Ménard qui organisait dans le cadre de la manifestation « Les Échappées » (troisième du nom) une journée de réflexion – merci de l’accueil – moi claudiquant de moins en moins – au fond la porte de Choisy

banlieue neuve – MacVal magnifique –

passaient les organisateurs

tandis que les artistes (se) préparaient (au premier plan passe François Bon, derrière sur la scène, le régisseur (dont j’ai oublié le prénom mais qu’il soit, comme son collègue qu’on verra tout à l’heure, remerciés), penchée sur son ordinateur, Sereine Berlottier)

puis sur la scène vint Gilles Weinzaepflen qui nous lut quelques extraits entourés de sa propre musique enregistrée – « rien n’est comparable à cette source venant établir dans le cœur la volonté de son eau » ou « mon cœur bat quel que soit le vrai désir »

un débat entre Pierre Ménard et François qui parla de l’écologie de sa (et ses) pratique(s) (avec pas mal d’histoire des techniques dedans) (édition, distribution, ateliers d’écriture… le tout assez numérique)

puis vint donc Sereine Berlottier (extraits de son livre Habiter , traces et trajets (aux Inapercus, 2021)

« difficile de croire à la possibilité d’une histoire ici »  ou encore « les architectes grattaient leurs dessins avec des lames de rasoir »  

pause buffet au soleil (et à l’ombre) dans le jardin du musée (magnifiquement printanier) puis une discussion avec les artistes (Sereine et Gilles rejoints par Séverine Daucourt – débat poésie et musique animé par Anne-Laure Chamboissier)

et enfin un concert de Séverine Daucourt chanteuse réaliste magnifique elle-aussi

(à gauche à la guitare, Michel Peteau, Séverine  et son fauteuil au centre (une fois encore, comme souvent, la maxime d’Allain Leprest vraiment affirmée – « une chanson, c’est cinquante pour cents les mains » disait-il) – à droite : aux claviers et électronique Armelle Pioline)

puis une visite guidée de l’exposition « À mains nues » – ici guide très complet de l’exposition

puis retour avec les ami.es par le tram (modernissime…)

encore merci

porté à l’invent’hair en passant le matin même

et

le soir entendre les rumeurs de la guerre (mondiale ? atomique ? chimique ? frappes chirurgicales ? que d’horreurs le monde…) ici un homme marche du côté de Kirovohrad