Pendant le weekend

2103 Lundi 14 Mars 2022

 

 

(tour de rein – dos en capilotade) tu sais quoi, j’aimerais travailler – mais non, je suis trop vieux, je lis, je marche, je ménage un peu – ici cette merveille

(j’ai vaguement le sentiment qu’il s’agit du même modèle (décapotable et rouge pour lui, certes) que conduisait Palance (Djack) – aka Jeremy Prokosh) – sans remarquer à la prise de vue les meurtrissures du côté du réservoir (toute un époque – Le Mépris 1963 JLG – et l’autre (Camille Javal) qui fait au producteur « monte dans ton alfa, Roméo » – une réplique tellement drôle (la drôlerie ou le burlesque de ce type me fait penser à l’humour distillé sur radio paris ces temps-ci) – entendu dire que l’ordure mise sur sa réélection pour supprimer la taxe sur l’audiovisuelle : après, comment vivra l’audiovisuelle publique ? ce n’est pas une question) – ces ombres, notamment celle du laurier

notre monde – au soleil – un peu celui de ce qu’on nomme le « podcast » (radio paris en produit un sur la guerre d’Ukraine contemporaine, si tu veux – en 2014 ce n’était pas intéressant) (de quelle profondeur est constitué le cynisme dont nous sommes capables…) vu ce brave garçon (l’homme le plus riche de l’Inde dit-on)

avoue quand même que l’image vaut se pesant de roupies (sa boite (Reliance apparemment) expulse les épiciers de leurs boutiques pour s’en emparer et faire face à  l’entreprise de l’immonde aux cartons au sourire – le sien (de sourire) comme la sienne (d’entreprise) ne l’est pas moins (immonde, veux-je exprimer)) – des 4 monographies que compte le Cadavres exquis du 7ème art, j’en ai lu deux – j’enquête un peu n’importe comment, j’apprends je m’instruis – pondu l’impératif (ça ne m’a pas aidé) : c’était censé être une espèce de monologue intérieur tenu par un de mes oncles (le jour de l’enterrement à Berlioz, L. nous emmenait au Pré-Catelan pour nous éloigner un peu des miasmes de la disparition qui embuait nos regards) – en parlant de podcast*, celui-ci sur la recherche 13-Novembre qu’on suit

 

au cinéma Ali & Ava (Clio Barnard, 2021) très sympathique (formidable musique – scénario d’acier) (elle nous avait donné Le Géant égoïste (2013) vraiment bien) (on a par là le désir de voir son Dark River (2017) – image de la réalisatrice (« je ne cherche pas à ce que ce film ait un contenu politique explicite mais il y est » dit-elle regardant en l’air – elle parle là du Géant égoïste)

(non, mais c’est juste de la curiosité – physionomie)

et puis (bien que ce ne soit pas ma tasse de café que cette réalisation) en face (ni ce réalisateur – de 31, toujours parmi nous) Le combat dans l’île (Alain Cavalier, 1962) (ça a donc soixante ans) où l’un des héros (Henri Serre, miscasting complet – il est de 31, toujours parmi nous) retrouve l’héroïne (interprétée par Romy Schneider) à la chambre 12 de l’hôtel de Suède (laquelle servait, deux ans plus tôt, de décor à l’une des séquences du À bout de souffle du JLG) (a donné lieu à un documentaire, trente ans plus tard : chronique ici et là)

 

* : toujours du mal avec cette appellation, cette mode, ce mode de transport, cette façon furieusement contemporaine de se foutre des trucs dans les oreilles tout en prenant sa trottinette (électrique – atomique) ou son vélo (électrique – atomique) (de louage) pour aller plus vite en ville (fuck off) – d’autant qu’on en fait aussi des caisses pour pouvoir travailler (on saura fin de mois, sans doute, si on a passé la première étape)

 

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4 Comments

    un assez bel inventaire de ce qui pourrit nos vies

    non courage ayons

  • @brigitte celerier : et courage gardons ! (merci à vous)

  • Jolie voiture (une Jag ?), jamais une trottinette ne lui arrivera à la cheville même sans bracelet !

    Quant à ce milliardaire indien, il est clair que la « résilience » (mot au pouvoir) devrait affronter sa « Reliance Industries » si les syndicats existaient puissamment dans son pays !

    Au cinéma, vu « Viens emmène moi », un navet insupportable à tous points de vue et qui a pourtant obtenu cinq étoiles de la part des « Cahiers du Cinéma » (évidemment Godard n’y collabore plus, ça se remarque). 😉

  • @Dominique Hasselmann :c’est « viens je t’emmène » et c’est Alain Guiraudie qui réalise – il fallait s’en douter… (les cahiers du cinéma est devenu une resucée écœurante de wtf « première » ou autre (fo) « studio » – on n’a plus que « positif » qui vaut un bras…) – et euh non c’est une Giulietta (Massina sans doute) de la firme au trèfle