2098 Mercredi 9 Mars 2022
marche à pieds comme à l’accoutumée – je suis repassé par le Louvre, par le quai Voltaire, la rue de Beaune, celle de l’Université puis du bac (carré antiquaires sans image – des objets en vente pour des prix à 5 ou six chiffres t’inquiète hein) (évaluation personnelle) sur le pas de la porte du restaurant fumait le cuisinier (est-ce par avarice, avidité ou autre, je n’ai pas retenu le prix du plat qui donnait (c’est une façon de parler) une purée (ici un qualificatif oublié) de brocolis accompagnant un filet de Saint-Pierre – quarante huit peut-être bien ) (la valeur des choses) l’arc de Triomphe du Carousel (rive droite, donc)
puis continûment (faisait tellement beau) jusqu’à la gare de l’est, un coup de métro
jeunes gens en route pour l’école – j’allai salle Ravel où (à l’invitation de Emmanuelle Cordoliani) dans le cadre d’une recherche en art (La Bonne Cause) on parlait des bonnes dans l’opéra fut-il bouffe comique ou non – merci pour l’accueil – retrouvé les souvenirs des études (objet : les publics de la Villette) et des instruments (les clavecins de E. et les pianos noirs) – souvenu du film de François Ruffin (Debout les femmes ! (Gilles Perret et François Ruffin, avec l’aide de Bruno Bonnell, 2021); des domestiques de l’ibis de Clichy ou de la rue de la Paix; des soubrettes du cinéma (mademoiselle Moreau, notamment, dans l’adaptation de Mirbeau, l’Octave – (don Luis Buñuel, 1964 ) et de la Paulette Dubost (camériste, s’il te plaît) de la Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939); ou de la sortie de ce journaliste (J.F Kahn) sur les soubrettes troussées (quoi de plus normal en effet) par un DSK disqualifié (et l’essor de #me too)
on apprend toutes sortes de choses (les notes à relire) – quelques chansons qui accordent et confirment que une chanson, c’est beaucoup les mains (Marie Soubestre, formidable)
mes autres images sont floues – ça ne fait rien – retour encore à pied (fatigue à peine, sommeil malmené par cauchemar – on en voulait à ma vie…)
avant ça, un petit bout de Nuit noire, Calcutta (Marin Karmitz, 1965) moyen-métrage indiqué par Huguette Albernhe Giordan (merci à elle) (qui confirme cependant que, ainsi que la Marguerite, dont la voix off ne cesse, le (fuck off) mk exploitant ne faisait que peu du cinéma – d’ailleurs il cessa).
oh le beau thème ! Cosi a -t-il été cité, pas seul mais.. un beau personnage ? bravo Emmanuelle ! j’aurais aimé être là !
@brigitte celerier :bravo transmis… (on a sans doute parlé de la Despina – ou peut-être ai-je moi-même dit des mots qu’on lui prête…- je ne sais plus)
@Brigitte Célérier : nous travaillons principalement sur la représentation des domestiques à l’opéra français au XIXe et XXe. Donc, Despina et Suzanne passent une tête de temps en temps, mais elles ne sont pas les superstars de la Bonne cause !