2065 Vendredi 4 Février 2022

il est déjà presque huit heures, deux heures que je suis levé, et je n’ai rien fait – cherché une image, du café, bu écouté lu – rien – non, mais parfois la réalité m’accable –

espèce de message épelé

nouveau retard, nouveau manque, marche dans les rues passage du Caire entre autres – fin d’après midi – une espèce de fringale –

cette enveloppe de peau toujours irritée et irritante – des médecines, mais ça ne sert que peu – quelque chose qui empêche –

même s’il y a du soleil (de la lumière : le texte « d’une rive l’autre » a eu l’heur de plaire, tant mieux- je pose ici l’image qui l’accompagnera

c’était à Rome, l’autobus 23 nous ramenait de la gare d’où nous venions d’Ostie – baignade rires mauresque – avancer quand même – je posterai le texte une fois paru j’imagine – je ne sais rien de ces affaires-là, je vais me renseigner certainement) – suivre garder conserver étudier – voilà qu’il est onze, je suis en retard – on part – trouvé cette image qui fait suite aux précédentes (mais poser des images burlesques serait-ce faire disparaître l’abject ? j’ai peur que non)

pathétique- à peine – non, mais je documente voilà tout – je prépare la voiture, il y a sur le siège arrière un chauffage électrique qu’on posera dans la pièce à vivre – je traîne avec moi ce bagage, cette mélancolie sans doute (comme on disait dans le temps, c’était une maladie,vraie comme la dépression de nos jours)(traîner ça) avancer porter – il est bientôt huit heures vingt (les jeux olympiques de Munich, était-ce en trente huit ?) (ceux de Pékin, serait-ce en vingt-deux – l’hiver les rumeurs de guerre en Ukraine) (j’oublie ?) – deux femmes attablées au café bistrot marchand de vin (E.Hopper, 1921)

pour un peu on dirait le quai Voltaire fin Malaquais – ces arbres-là, et ce pont du Carrousel, là

bon week-end

un billet sur Ivry-sur-Seine pour l’AiR Nu Ville & Cinéma