2043 Jeudi 13 Janvier 2021
c’est jour de grève éduc nat et on a toujours l’espoir que s’embrasent les mécontentements – réprimés dans le sang comme au Kazakhstan ? – la révolte des cipayes en Inde fin dix neuvième (c’étaient les harkis du cru) (combien de millions de morts, déjà, messieurs les anglais ?) – j’ai beaucoup aimé cette image sans doute datant de l’année dernière jla trouve plus : le premier ministre (inqualifiable) anglais (mais peroxydé ainsi que son pote us) portant une boite censée contenir des vaccins – ça ne fait rien je la poserai quand même quand elle me repassera sous les yeux – brouillard et nuit à sept et demie – à la boulangerie quatre noirs en gilets orange ou jaune boivent un café en terrasse -une image de Miles Davis et Boris Vian du temps où le premier ne jouait pas le dos tourné à son public de blancs
était-ce d’ailleurs son public ? on arrive on pense on extrapole on souligne -une autre image de Lyndon B.Johnson écoutant Martin Luther King (dubitatif le président : je ne suis pas certain qu’il soit alors le 36ème président, mais tant pis
on aime ses boutons de manchette – je cherche mais ça ne vient pas
bizarre ce format (Kim Novac et Otto Preminger) – bah
au cinéma Ouistreham (Emmanuel Carrère, 2021) (musique réussie) l’histoire légèrement remaniée (on avait lu le livre) l’auteure écrivaine Martine Winckler (Juliette Binoche) au premier plan, alors que le livre qu’elle est censée écrire relèverait plus de la description de la vie de Christelle (Hélène Lambert) (est-ce que le film est l’adaptation du livre qu’elle écrit, c’est toute l’affaire : fiction et réalité – peut-être cruel) erreur de distribution : on aurait dû voir la Lambert interpréter Martine : mais tu comprends bien qu’un premier rôle d’agent de nettoyage (curer les chiottes et refaire les lits sur les ferry-boats de la ligne Ouistreham-Portsmouth apparemment) au cinéma c’est comment dire ? un peu déplacé (à ce propos, il semble que l’armateur des ferrys de Ouistreham ait décliné l’invitation à tourner dans ses bateaux)
pour finir sur l’intelligence des exploitants de cinéma
c’était au moins en partie son public… du moins je pense, au moins à Paris, non ?
sais pas si j’aurais envie de voir le film… (pas maline a compagnie)
Ils n’ont qu’à fouiller les spectateurs à l’entrée des cinés, après examen des pass sanitaires, vaccinaux et consorts, et donc confisquer les téléphones portables, rendus à la sortie si achat d’un seau de pop-corn préalablement à la projection du film. 😉
À propos de Miles Davis « du temps où il ne jouait pas le dos tourné à son public de blancs » (tu fais du wokisme ?…),je l’ai vu lors de son dernier concert à La Villette (10 juillet 1992), il était déjà très fatigué.
Mais, en fait, tous les chefs d’orchestre ne tournent-ils pas « le dos à leur public » ?… 😉
@DominiqueHasselmann : il était de face, à la Villette le cornettiste ? (en tout cas son autobiographie est intéressante -en parlant d’intersectionnalité)