2020 21 Décembre 2021 Mardi

je vais insuffisamment au ciné (c’est vrai) : il faudrait voir les films contemporains pour déceler si  s’intègre le moment présent (je veux dire celui qui dure depuis vingt et un mois,un peu plus, disons trois jours de plus pour fixer les idées) (ici on n’en parle pas) (apparition des maxs/vaxs/paxs/…) (j’ai réalisé un découpage en deux cent soixante-seize éléments du film à commenter : ça fait trop, je reconnais) (regardé fini un livre policier mettant en scène (fin mille neuf cent cinquante-trois, mais le livre est récent (chez métailié) (je ne me souviens plus du nom de l’auteur Carlo quelque chose (Lucarelli) « une affaire italienne ») qui met en scène donc une de ces ordures  fascistes du temps de benito – il était policier qui plus est – « je suis un chien perhaps » disait Léo – ici il est qualifié de « truffier », qualifie les autres et lui-même de « bâtard » – presque sympathique le mec – c’estpour te dire… – l’État dans toute son abjecte splendeur peut-être, la guerre froide et les coups tordus : comme si ça n’avait pas d’importance, ce passé-là – gardé la chambre (mais dehors, le truc remonte – pas la température, le jour) – trouvé ça (merci Augustin)

la presse des milliardaires ne trouve pas la nouvelle chilienne à son goût – tu sais comme elle est, cette presse –  trouvé cette petite dans un musée joseph (ça existe mais oui, mais (à ma connaissance : cependant le monde regorge d’étrangetés comme on sait) il n’y en a pas de benito non plus que d’adolf c’est quand même bizarre – ça se trouve en Géorgie, là où il est né le ppp pacte germano-soviétique tu sais – (on visite la maison natale de l’immonde italien pendu par les pieds : des bustes de l’énergumène des fleurs… ; celle du fumier est en Autriche on a posé une pierre devant…

« pour la paix la liberté la démocratie plus jamais de fascisme des millions de morts vous mettent en garde » c’est juste posé là tu me diras – dès que possible on l’ôte) (on vit une époque formidable) – tout ça est sans lien, mais d’une même époque tout de même – symbolique certes – et cette petite fille, là (c’est en Géorgie, à Gori)

cette humanité – pour la toux ça va mieux – je continue

en dvd : Minari (Lee Isaac Chung, 2020) (des immigrés coréens en Arkansas – le petit môme (David), le père (Jacob), la môme (Anne), la mère (Monica), puis la grand-mère (la mère de Monica, Soon-Ja) – encore un incendie…) (je me demande, pour les prénoms des hommes issus de l’immigration comme on dit) (ça aurait pu très mal tourner, mais non (c’est (assez, pas mal) du cinéma…))