2018 Dimanche 19 Décembre 2021

il y eut hier altercation au dîner (délicieux cependant – on remercie – boulettes de bœuf haché aux poivrons plus paillassons de courgettes) (paxanitaire devenu obligatoire : l’antique à nouveau nous éblouit) le ciel avait de l’allure mais c’était intérieur (fin du TOA (près de deux mille entrées) relecture puis postage : j’avais dit avant Noël raillant un énième confinement – le monde est moche, les cinémas sont vides et les théâtres creux…) pas d’image sinon celles du stock – une de mes préférées (les hauts de Lisbonne)

j’en termine avec le « manuel à l’usage des femmes de ménage » (Lucia Berlin, 2015) compilation de nouvelles formidables (indiqué par H.Barroso – encore merci) dures comme un diamant (quarante-trois je crois bien)

je crains pour le Chili – tiens, un Goya – j’en ai un peu marre en réalité, sans doute le trop peu d’espoir dans l’avenir – la fatigue (la toux s’achève) – (troisième dose idiote inutile économique pour qui, alors que des milliards d’autres humains n’en ont pas reçu de première ?) – la dictature sanitaire doublée de son état d’urgence permanent et ça ne veut pas faire front commun ici ? il y a longtemps qu’on n’a pas vu d’éponge pour pouvoir la leur jeter au visage… – sans cinéma (vu « The artist » en trois fois (le clebs joue le rôle de Milou, ou peut-être celui de l’adjuvant cher à Propp : le final où les deux héros dansent aide à emporter un morceau sans doute d’assez peu de goût (le premier rôle m’insupporte, l’omniprésence masculine aussi sans doute c’est pour ça je suppose – ça a dix ans – scénario pompé sur celui d' »Une étoile est née » (Georges Cukor – William Wellman oscar scénar – 1954) – remake d’un autre encore et d’autres encore – une histoire sans doute indémodable : Cukor lui-même en avait tourné une espèce de version en 1932, intitulée « What price Hollywood ? »)

street art bof – passer par les rues, il y fait froid, hier il y avait un match de football ça klaxonnait dans Belleville (cette joie indicible de gagner, enfin)