2008 Jeudi 9 Décembre 2021

trop de nuit – hier dans le jour, remontant à pied après les conférences (j’en dirai plus demain je suppose – si tout se passe bien

) j’ai croisé une demi-douzaine de ces escadrons formés de bipèdes sur moto casqués armés (cette engeance dissoute lorsqu’elle – ou quelques unes des leurs – avait mis à mort Malik Oussekine) brassards orange mais numéro cachés

plutôt mâles les bipèdes bizarrement hein – ça avait été dissous, pour faire cosmétique quand même – et c’est reformé par la grâce sans doute d’un Valls ou d’un nano zéro un condamné… – il existe une plaque sur le sol (ce positionnement a quelque chose d’indigne, il me semble, même s’il marque tout de même une exaction de l’État) je te la montre – c’était un six décembre

tournée rapprochée – en 1986, voilà 35 ans

faut-il rappeler que Malik Oussékine ne faisait pas partie de la manifestation mais se cachait ? battu à mort par la police – laquelle se pavane (la plupart d’entre eux n’étaient pas né.es) donc en ville… Fait froid, non ?

ça pue gravement – mais cela importe : ni oubli, ni pardon – sans cesser – quelques courses et quelques augures sur fond contrasté

dois-je y voir quelque chose ? l’annonce d’une pluie prochaine, sans doute… (en vrai non)

au cinéma La momie (ou The night of counting the years) (Chadi Abdessalam ou Shadi Abdes Salam, 1969) égyptien, basé sur des faits réels comme dit l’autre – incunable un moment, en téléchargement gratuit de nos jours – curiosité rareté où on voit représenté (apparemment par un certain Gaby Karraz) le grand-père de François Maspero (Gaston, en fez)