1959 Jeudi 21 Octobre 2021
trouvé dans la boite un arriéré d’impôts de plus de 3ke – prendre rendez-vous avec le fisc – la belle affaire – on paye en 20 fois (lors du premier ou deuxième (je ne sais plus : premier) (macintosh duodock dans les vingt mille francs (voilà trente ans) (précédemment machine à boule olivetti petit écran de vingt caractères, disquette pour mémoire – vers les cinq mille francs, cash) minimum à payer en vingt fois aussi – le boulet) auparavant j’avais pris cette image (dehors souffle la tempête) le nino en mode audible fait le bruit du miroir qui se relève dans les reflex (cette connerie à des milliers de lignes de codes) (passons) (elle est manquée)
un arbre en pot rue de l’Équerre – un type sortait de sa voiture, le truc s’est déclenché (par mon action, c’est vrai) le type portait une barbe comme on fait maintenant (pas à l’ancienne, vêtu de noir, claquant la porte) pas non plus comme en portent les bobos à la mode hypster (que de mots de merde, jt’assure) non plutôt musulmane la barbe (je n’ai pas regardé le front du mec) – le type fronçait les sourcils comme si j’avais insulté sa mère (ou sa sœur : je me souviens de zizou, et des images de lui la peau blanchie) ou son chien – je suis passé, il a regardé l’arbre en pot de la rue de l’Équerre (lequel jouxte un ancien garage, de l’Équerre, lui aussi)
(typique du robot qui ne comprend rien à rien – colle – remarque il est rare que le Q soit doublé dans notre dialecte, quand même, on comprend la supercherie (d’autant que chacun.e nous n’en possédons qu’un) (cela dit sans forfanterie aucune) voilà qui est mieux
(pas difficile non plus) (j’aime bien son nom) (la prochaine fois je le prends en photo ce fronton – la mienne sera sans doute mieux encore – et l’arbre aussi : sans doute marque-t-il l’entrée d’une espèce d’école ou d’agence d’architecture àlak) (non, je ne dors pas) je reportai le dvd, il y avait là cet autre
j’ai longuement pleuré mon désespoir descendant le faubourg – à pied, jusqu’au bout de la mer disait la chanson – sans la moindre idée de quelque possibilité de m’en sortir jamais – cette image ratée encore
durant toute la journée qui précédait, j’avais travaillé la #L13 ainsi que le pdf – j’avais eu la velléité de disparaître corps et biens à l’annonce de la perte de l’ao – j’étais un perdant et dans ce monde, quoi qu’on en ait, ce n’est pas la place qui procure de bons sentiments – sans courage peut-être de m’éloigner à pieds, et de ne plus donner à quiconque signe de vie (est-ce que c’est seulement possible, ça ?) – j’ai acheté une baguette de pain italien – de retour il y avait ce ciel-là
je n’ai pourtant pas de dispositions particulières pour le malheur (il ne me semble pas) – j’ai descendu les poubelles, fait du propre et la cuisine avec en tête cette dette impayable – des troffie accompagnés d’une fondue de poireaux – lu cette marche à) pieds un peu difficultueusement transcrite (le truc du journaliste de DieZeit, Wolfgang Büscher) – ça ne passait pas (mes amies s’en étaient allées à Noisy visiter je ne sais quoi ni qui) (enfin si) et mon rhume a augmenté en présence ampleur étouffement – dehors le ciel continuait son ouvrage
il était 19h28 (dit l’image)
n’avais pas remarqué le double q
pour l’atelier tenté le 4, l’ai posé sur le blog commun, mais pas le #L13…vais pas avoir trop le temps là comme dirait un garagiste
et vais demander qu’on enlève mon ébauche de PDF… n’arrive pas à en avoir envie (idée de faire un livre, m’est plus qu’étrangère)
admirative (et navrée pour le début du billet)
Pas facile d’être toujours « d’équerre » dans la vie…
Beau ciel (dernière photo), la tempête s’appelait Aurore, comme dans un film de Bunúel… 🙂