1905

à six heures il fait toujours nuit

bientôt septembre et voilà que Charlie est parti qui peut bien savoir où (image taxée chez François Bon) le batteur danse un peu derrière les amplis avant d’entrer en scène – sans doute cette façon de combattre la sciatique (chacun voit midi à sa porte)

on ne pourrait pas trop faire sans  évoquer ce genre de départ (quatre vingts piges – à ciao l’artiste) promenade au jardin, il y avait là une certaine Sarah Olivier (qu’on salue) pour un festival (qu’on salue aussi)

ça se passait à Ménilmontant (mais oui madame) – mais il n’y a pas loin d’ici Belleville non plus

en repartant une pizza chez God Bless Brocoli (très bonne adresse, rue Piat , en face de la friche qui n’est plus) j’ai répondu au téléphone par « pronto ? si si… 4 pizzas oui, deux quatre fromages, une reine avec de la roquette, et une marguarita avec des olives et de la roquette ? Si si… Très bien,oui… Dans 20 minutes… C’est moi qui vous remercie » (comme si j’avais fait ça toute ma vie) (ce qui est le cas, d’ailleurs) – pour le téléphone – j’ai toujours aimé ça – on va quand même vers l’hiver et ça fait bien braire (acheter des pulls et mettre le chauffage, c’est vers cette merde-là qu’on fonce) (toujours à la même vitesse, je reconnais) – en passant, une contribution d’invent’hair (avec nos pensées vers le notulographe)

fermée pour les vacances ou le samedi, j’en sais rien (ce quartier-là (Couronnes) est furieusement arc-bouté sur ses croyances) (un peu comme vers Maubert) (pas qu’un peu d’ailleurs) – le boulevard, la pluie, enfin tout le kit – c’était hier, aujourd’hui, on verra – on a fait du tri (merveilles rapportées de Bogliasco)

dire que Cortez échangeait ce genre de truc contre l’or des Aztèques – la chanson de Neil Young plutôt que les flots de sang (dela musique, avant toute chose)

on a entamé l’index TOA, t’inquiète