B2TS Sadi-Lecointe 2 (1828)
B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche surtout) de photos présentant des photos elles-mêmes collées sur un mur (au début, il ceignait l’hôpital Saint-Louis, rue Bichat; puis vint Léon Jouhaux, puis d’autres lieux encore (Château-Landon, rue Louis Blanc) et d’autres encore – j’ai oublié (pas le lien). Ici, dans le 19, la petite rue va de Simon Bolivar à celle de Meaux, après un léger coude. On signale à l’attention du lectorat exclusif de cette série l’existence d’une exposition dans la rue Eugène Varlin – ce type formidable (relieur, et généreux) qui mourut pour la Commune le 28 Mai 1871 (violenté, torturé, énucléé (déjà) puis fusillé) : ici à nouveau un dessin de Jean-Marc Paumier (merci encore), en son honneur et en hommage à lui.
Ni oubli, ni pardon.
Six portraits qu’on devine – peut-être qu’un jour (je ne le crois pas mais nul ne peut présager de l’avenir) les images posées ici seront au point – deux frères ?
sûrement… (il se peut aussi bien que cet état de chose (ou de fait) (le point défectueux) soit due à l’ancienneté du système optique de l’opérateur (qui a l’avantage d’être uni-oculaire) : il vient, en effet, de passer un cap, probablement symbolique : le nombre d’ellipses (autour de l’astre qui serait le centre du système, selon la théorie ambiante et contemporaine) effectuées par la planète sur laquelle il se tient correspond à la multiplication d’un carré par le huitième nombre premier –
trop mignonne, avoue… sans doute cette couette…
(ceci dit, l’astre lui-même est, selon donc cette théorie, lui-même en rotation (plus ou moins perpétuelle) autour d’un axe lequel pointerait, si on en croit quelque hypothèse, dans la direction de l’étoile nommée (par la peuplade de ladite planète, évidemment) Véga de la Lyre – laquelle étoile (un autre soleil, si on veut) s’éloigne, comme tout ce qui compose ce qu’on a coutume d’appeler l’univers, d’une espèce de centre : cette étoile est située, selon des calculs compliqués et vérifiés à plus de vingt-quatre années-lumière d’ici (« ici » ne veut pas dire grand chose, sinon que la lumière qu’on peut apercevoir par beau temps en provenance de cette étoile a mis vingt-quatre ans (terrestres, donc) pour parvenir à nos yeux ébahis).
Peut-être la sœur de la précédente ? (je croyais le cliché réalisé dans la même rue, mais non) – et celle-ci
trop heureuse – attention : stars…
c’est pas beau, la vie ? et les quatre filles du Docteur March (pour revenir au cinéma)
Avec mes excuses pour ce développement astronomique (il est revenu à ma conscience lors de la vision du film « Nomadland » de Chloé Zhao (on aime beaucoup son cinéma – ici elle a aussi réalisé le montage; elle est aussi productrice de ce film) hier au Louxor (on avait été manif avant, images demain sans doute) : il se peut que la présence de l’actrice principale, qui d’ailleurs (enfin d’ailleurs, non) est productrice de ce film, soit un peu trop appuyée (après, comme il s’agit de Frances McDormand, ça peut encore passer) (le film n’est ni léger ni désinvolte (distribution : disney du gros lourd qui tache un peu quand même, hein) – mais le sujet (disons) ne s’y prête pas non plus trop) (on vous le conseille pour la plupart des autres rôles (et même le premier) : ils sont, à l’écran, ce qu’ils sont dans la vraie vie (DL2V), le film étant donc pour une part disons de l’ordre du documentaire – c’est le cinéma de Chloé Zhao, justement) (mention particulière pour Linda May et Charlene Swankie, toutes deux splendides). Ici une image trouvée du décor : une ville morte nommée Empire (Nevada, USA) ville fantôme assassinée désertée (le cliché date de 2009, on aperçoit à droite de l’image les garages où l’héroïne (Fern) a laissé entreposées diverses affaires lorsqu’elle s’en est allée; un peu sur la gauche la cimenterie condamnée, puis fermée : on a foutu tout le monde dehors).
On doit à la vérité de dire que la voiture gafam ne passe plus dans le coin : le premier carton du film indique que le code postale de la ville a été gommé, lorsque l’usine a fermé du fait de la « crise » de 2008. Le film est adapté d’un livre de Jessica Bruder, Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century. (traduit chez j’ai lu)
Bon dimanche
j’aime le léger mais le gros lourd qui tache c’est parfois nécessaire, et s’il charrie du profond c’est pas mal
j’aime oui Varlin depuis que je l’ai rencontré dans un livre il y a longtemps et les frimousses merci (le pantalon à carreaux noir et blanc, le petit haut rouge, la malice pour jouer avec Mamadou sans trop se faire écraser par son importance..)
@brigitte celerier : oui, Varlin – beaucoup d’autres aussi…
Étonnant, cette photo « esthétique » de l’engin de Google (comme un robot posé bien avant sur Mars).
Le Louxor (je pense souvent à son architecte, rencontré une fois), un cinéma à l’ancienne comme à l’antique… magique ! 🙂
@Dominique Hasselmann : elle date de douze ans, cette image – une définition hasardeuse mais ils ont fait des progrès depuis (mais ils ne sont pas repassés par là, c’est dommage mais typiquement dans l’esprit (capitaliste, gâchis, jeter les gens comme des emballages usagés et surtout ne pas se préoccuper des poubelles) dénoncé par le film