1666 Mardi 5 Janvier 2021 (Sur le bureau #52)
(on publie tard, on est fatigué) (on en a marre de cette saloperie de maladie à la con outrepassée – entendu hier dans le poste vers une heure Barbara Stiegler : ça fait du bien) (remarqué dans une liste des primés du premier de l’an la pédégère de radio-france élevée dans l’ordre national du mérite par son copain de karaoké (le cintré de bleu, pervers et cinglé) pour services rendus durant l’année passée – voilà qui fait toujours plaisir, petits cadeaux entre amis)
trouvé ces trucs-là qui ne sont pas du meilleur goût
j’aime assez le tampographe cependant (il se revendique vulgaire, c’est très bien)
bien que les prix qu’il pratique me semblent un peu prohibitifs (je sais bien que « il faut que tout le monde vive » comme disait mon comptable, ce traître)(en tout cas, c’est loin de mes moyens – lesquels sont complètement nuls, ces temps-ci)
(je n’ai pas non plus une appétence particulière pour les professions éditoriales, ni même la moindre empathie si tu veux voir mais enfin) je pose ça là, si ça peut servir ? – il y a eu aussi cette image en relation avec la dièse 4 de l’atelier (un court métrage hongrois, primé à Cannes, qui se résume à un seul plan, panoramique 360° et travelling, débutant par cette image
qui a pour base celle-ci
ici le signalement de Philippe Diaz :
Pour ce très bel atelier autour de Chantal Akerman et du ralenti en littérature, je vous conseille de voir le film « Le vent » du hongrois Marcell Iványi (visible en HD sur Mubi pour ceux qui sont abonnés : https://mubi.com/fr/films/wind-1996) : inspiré par une photo, « Trois femmes » de Lucien Herve en 1952, un lent plan-séquence circulaire montre la beauté d’un simple déplacement de caméra. Dans ce mouvement panoramique en effet la notion-même de hors-cadre s’efface et c’est un monde tout entier qui s’offre à nous.
laquelle image est reprise sur le site de Lucien Hervé photographe ainsi
regard caméra – on ne sait pas, on cherche le hors-champ, on se perd en conjectures… c’est probablement le moteur de l’atelier – parfois je renonce à comprendre (j’ai choisi mon lieu, c’est déjà pas mal : j’avais débuté mon affaire, un jour de ce printemps, par « j’ai commencé à faire la cuisine quand mon père est mort » qui est une entame comme une autre – j’avance, comme tu vois)
Je fatigue, « j’ai froid; j’ai chaud, je sens la fièvre sur ma peau » (paroles chanson bécaud pour piaf « jt’ai dans la peau » à moins que cent mille volts n’ait fait que la musique, je ne cherche pas) (index Maria Schneider fini, à paraître demain en maison[s]témoin)
oh oui ! voir ce film !
quant au #4 je crois que vais renoncer – arrive pas à rentrer dedans, tentatives sans suite et toute toute petite forme carcasse…