1648 Dimanche 13 décembre 2020
non rien – je ne savais rien de ce théâtre
il s’appelle Liberté, dirigé par Charles Berling et son frère Philippe si j’en crois la gazette – ouverture en 2012, mais travaux débuté en 2007 : ici image de 2008
(j’aime assez le type assis sur les marches, en bas gauche cadre) juste à côté un bar (karaoké à quelque moment) – fermé
ouverture (2012) – théâtre neuf – j’en étais resté pour Toulon et son l’arsenal, sa mairie front national et autres joyeusetés – ici image de 2015
puis de 2016 – chaises longues (3) plus dépliants programmes etc.
une scène nationale (photo 2018) – puis 2019 nacelle (petits logo de merde de l’opérateur qui vend ses espaces sans payer quoi que ce soit d’impôt ou autre- très peu pour les gafam – ce n’est pas parce que j’en profite (en un sens) que la critique n’a pas lieu (je les dégobille quand même)
et août 2020 : protections sanitaires et protocoles assurés : on ferme…
(j’ai bien entendu les bruits de chiottes des paroles de Mathieu K. – j’ai bien vu le masque de Roselyne B. qui n’est pas parvenue à obtenir les arbitrages qu’elle défendait – j’adore ce jargon – j’ai mis sur la platine un Georges Harrison d’il y a longtemps titré « isn’t a pity ») on en est à se battre pour faire invalider des actes état d’urgence sanitaire (l’autocrate cintré de bleu, cette honte) par le conseil d’État – ces blessures infligées (les principaux foyers de propagation de cette saloperie de virus sont les moyens de transports et les trajets domicile travail : depuis des mois, ce pouvoir ment – j’en étais resté à l’inefficacité des maxs, début mars; je regardai les rodomontades d’un Salomon au jugement sur ces mêmes maxs, voilà deux ans) – on a le droit de se tromper, on peut aussi commettre des bévues : les masquer, mentir, trahir et meurtrir est impardonnable. Hier on manifestait, on manifestera demain
Bon dimanche quand même
ne suis jamais allée au théâtre Liberté, quand je passe maintenant à Toulon c’est pour un bref salut au cocon familial (mais leurs speechcmes et ceux qui théâtre des Halles ici s’échangent normalement… une petite tendresse pour lui dans sa vie d’avant : le cinéma le plus « luxueux » à l’époque de la ville, et au deuxième étage par la porte à droite l’appartement d’une amie de ma mère et fausse tante qui m’était un refuge de temps en temps hors de la tribu
Ici il semble qu’aucun des théâtres « permanents » n’ai affiché pour le moment une protestation, mais sont avec Berling dans la contestation et le référé
La Cachalot, sur BFMTV l’autre jour, interrogée par J.-J. Bourdin sur sa participation – avant d’être nommée ministre de la Culture (sic) par le petit Chef – aux « Grosses Têtes » de RTL, radio populiste, réac (pléonasme), machiste et homophobe : « Il n’y a pas mort d’homme ! ».
Tirez le rideau !
Heureusement qu’on a des Charles Berling (Mathieu K. a fondu les plombs, c’est vraiment la chute !) et autres Jean-Michel Ribes qui, eux, savent ce qu’est la Culture… qu’ils ne confondent pas avec la confiture.
Belle photo du théâtre en réponse à la politique macronienne qu’un Malraux aurait qualifiée sans aucun doute d’un méprisant « Foutaise ! ». 🙂