1627 Novembre 21 2020
la démocratie devant le smartphone – mon petit nino – c’est terminé : la majorité, cette pourriture qui porte des initiales marketeuses entérine à la chambre une loi qui enterre la liberté (il reste l’égalité et la fraternité, n’ayons pas peur) – ces gens sont élus – comme le chef bleu cintré – désormais état policier, tel est le pays où je vis (pas que moi, non)
et donc il fait froid – rien ne se répète jamais, c’est vrai, mais je me souviens (sans l’avoir vécu : je n’ai pas de souvenirs d’avant d’être sur terre, non) de la place Loretto à Milan (nous y étions l’année dernière, dans cette ville – fin avril quarante-cinq) (non, on n’oublie pas : chemises noires et costume bleu cintré : mains arrachés, énucléés, battu.es frappé.es sans honte et sans reproche… merci qui ? ) sinon, il ne fait pas si vilain (hier des photos du mariage dans la boite aux lettres ainsi que la lettrine du vice-maire indiquant que le repas pour les anciens n’aurait pas lieu mais qu’ils (et elles, d’ailleurs) pourront retirer un chèque de vingt euros en mairie – pour noël tu comprends bien) (on parle de troisième vague, c’est joli tandis que d’aucun voie « le bout du tunnel », j’aime beaucoup – on nous l’a déjà administrée cette métaphore il me semble – crâne dœuf ? – peut-être bien) – bon, viens on va finir de refaire la cuisine – viens on va faire du feu – un pays, quel pays ?
vu à la télé l’adaptation du roman de Fred Vargas « Pars vite et reviens tard » (Régis Wargnier, 2007) – difficile de faire vivre Adamsberg (c’est le héros : un commissaire de police) – bof. Le cinéma me manque, ainsi que celles et ceux que j’aime – ou que j’apprécie simplement, avec qui rire un peu de cette honte qu’on ressent (ça s’appelle le « pays des droits de l’homme » ? ah oui, c’est vrai j’avais oublié : Maurice Genevoix au panthéon, merveilleuse initiative – daniel cordier qui passe la main : sublime hommage – oui, c’est vrai oui, quelle merveilleuse politique)
j’aimerais avoir écrit tout cela (sauf 45 que j’ai vécu plus doucement – mais j’imagine)
et plaisir pour Cordier que certains pensent à dire qu’il ne se réduisait pas au compagnon de la Libération (ce qui était déjà très bien)
Avec Daniel Cordier, sous la plume (ou le porte-plume) d’un Macron, Daniel Cordier incarne « la résilience », ce terme marketing trimballé en ce moment par une boîte d’informatique !
Heureusement, Daniel Cordier comme Henri Barbusse ont échappé au Panthéon… même si le premier est « récupéré » en vitesse pour un hommage où le Chef nous dira ce qu’il faut penser de ceux qui ont lutté pour la liberté « en même temps » qu’il laisse passer une proposition de loi infâme sur la « sécurité globale ».
Belles photos de paysages, pas encore interdites pour « malveillance » supposée ! 😉
@brigitte célérier : merci de passer,merci des signalements
@Caroline : oui, moi aussi…:°)
@Dominique Hasselmann: on espère toujours pour le vent tsais…