1623 Mardi Novembre 17
non, ce n’est pas facile du tout – j’ai décidé de noter mes rêves (c’est dans le journal de réclusion bis de l’aiR Nu) (c’est difficile de mener de front trois ou quatre journaux) (je ne lis plus le papier, je le regrette amèrement – mais l’amertume, en ces temps troublés, n’est pas bonne conseillère – jamais d’ailleurs) aujourd’hui on manifeste devant la Sorbonne contre la scélérate loi dite de programmation de la recherche (dégueulasse) – tandis qu’en face de la place de la Concorde (eh oui) se discute l’immondice : c’est rive gauche, certes) – non le temps est difficile – j’ai ceci
on préfère en rire tandis qu’aux totaux décroissent les cas positifs (l’autre échevelé (trois quarts pourri quand même) de Downing street se retrouve cloîtré reclus enfermé) ah fini le bon temps hein
– on avance on avance on avance
ici de goût encore plus douteux que le crooner made in France – mais made in France quand même (ça vient de livre hebdo, on ne va pas revendiquer trop non plus mais enfin…)
(en spéciale dédicace à l’une de mes sœurs) non je préfère m’amuser, tu as raison, je coupe du bois, je refais le plafond de la cuisine, je fais ma saisie quand l’internet daigne se montrer, je fais des petits messages de service je téléphone parfois – la voiture ne démarre que mal à cause de l’éthanol qu’ils foutent dans l’essence neuf cinq – si dieu veut à midi, je ferai un plat de pâtes au basilic – ce n’est pas que je sois fatigué, non, j’ai l’âge que j’ai imagine-toi, mais enfin ce monde (et ce mois – sans compter celui qui suivra) m’indigne –
détends-toi mon ami m’exhorté-je et je pose un paysage au coucher de soleil, du côté de Goa je crois
la sagesse qui nous vient et que nous gardons comme recours quand sommes bien persuadés que toute tentative d’action ou manifestation de refus ne serait que gesticulation grotesque
(admiration pour le bois !)