1609 Mardi 3 Novembre 2020
les US sont toujours en retard – ça fait un moment que ça dure – même avec ces deux guerres du siècle dernier – on l’oublie trop souvent – on espère que les oracles et le reste seront favorables au ticket Joe (j’adore cette chanson du Nobel) et Kamala (ici quand elle était jeunette)
(elle est en jaune – souriante tout de même) ça devrait suffire (pas sûr qu’on soit fixé demain à cette heure-ci).
Ici l’épidémie galope (et la peur avec) (l’ordure s’épand aussi avec les mots du chargé de l’éduk/nat cette honte – sans parler de la loi sur la programmation des universités, quelle catastrophe… – et sans compter celui de beauvau (dans la filiation de nano, comme on sait, capable de tout pour que son pouvoir lui revienne) qui veut interdire les images qui montrent qui tuent, tabassent éborgnent massacrent (cacher ce sein que je ne saurai voir) : si le premier ressemble à s’y méprendre à Ubu, lui fait le Tartuffe et leur chef joue à l’autocrate… brrr froid aux os mais la peur est-elle bonne conseillère ? Certes pas, alors courage, reçu quelques nouvelles du CLAN (acronyme du collectif); la 20 de l’atelier d’été est en travaux; ici l’image d’Iran et le texte envoyé à Eric Schulthess pour sa chronique
d’un pays éloigné (qu’est-ce qui me fait penser ?)
(l’image a été prise du côté de Koker, la ville où Abbas Kiarostami a tourné entre autre « Où est la maison de mon ami » – chroniqué ici)
à la campagne, deuxième rétention – moins ardue que la première (on s’habitue tu sais) – quelque part, la chronique de François Morel (« au vingt- sixième, les enfants nous demandaient comment c’était quand on voyait les gens en vrai » quelque chose comme ça) ça ourdit dans notre dos (ça ferme les rayons maquillage – qu’est-ce que tu maquilles encore ?) le ministre demeure immobile (les mêmes, toujours les mêmes) devant sa glace le matin, tôt, son téléphone à la main (comme tout le monde ? lui trouvera-t-on une place en réa ? s’il est atteint ? Patrick Devedjian, Christophe, d’autres encore et six mois plus tard : rien de plus) cette image vient d’Iran, on y voit une route qui s’éloigne vers le fond du tableau – au premier plan, un soldat consulte son téléphone – tous ces gens meurent c’est notre condition, ce n’est pas la guerre, non – sans doute est-ce pour cette raison que durant ces derniers mois, on ne s’est pas armé – je reviens demain
contente que vous soyez à la campagne… vais partir quelque jours à Grignan me faire cocoter par ma soeur qui n’a pas ses vingt sept petits enfants mais son mari juste un peu plus vieux que moi et un grand jardin entourant une grande maison (merci pour les roses)