atelier d’été en automne seize
l’impression qu’au lieu de notes de traducteur ce serait plus images de l’illustrateur – un petit peu à côté de la plaque; trop long ; fait braire, ce n’est pas le format du billet – peu importe on avance doucement dans le sens du vent :on a commencé par la fin, puis reposé tout dans le sens croissant; parfois la chose est certaine, ça se concrétisera et on aura une histoire – parfois rien. Continuer.
#0 document réalisé en fonction des diverses injonctions ou consignes et je ne suis plus très sûr qu’il s’agisse du jeu proposé – OSEF oui complètement c’est vrai –
#1 le moment d’en faire une liste numérotée
1.le pilote (2. sa mère, 3.son premier amour (à elle) 4.ses cinq frères (à lui)) (mais c’est un samedi : le fait de faire correspondre le moment de la réalité de l’écriture avec celui écrit – le jumeau s’envole puis prend probablement le train après l’aéroport : arrivée sur les lieux lundi par le train du matin) 5. deux types parfaitement normaux 6. la première (blonde) hôtesse de l’air 7. la deuxième hôtesse (brune) 8. le vieux-beau gras 9. le steward (brun métis) 10. la jeune femme (blonde) nouvellement épousée par 11. un producteur de cinéma (Paulo Branco)*
(le midinet-peuple sort cette image de mesdames A. Dombasle et C. Deneuve, le producteur coupé pas au point enfin à peine à l’image
image probablement volée lors d’un enterrement – ainsi se sert-on des personnes)
Repentir : la réalité du producteur, c’est aussi (je crois que la sonorité des deux noms y est pour pas mal) Carlo Ponti
(ici – un peu comme toujours, on dirait) avec sa star d’épouse – non cette image-là d’eux est « mieux »
(les années soixante, ou plus tard Sofia et son mètre soixante-quatorze) (inoubliable dans tant et tant de films qu’il produisît – surtout peut-être cette journée particulière (1977) tellement magnifique) (évidemment les relations qu’il et elle entretenaient ensemble ne font pas partie de l’intrigue d’ici – si on peut qualifier d’intrigue cette entrée en matière d’atelier – mais non du « roman » (que de guillemets, merde !)
(12. la mère de la jeune femme ; 13. le père du producteur) 14. les cinq enfants et 15. les deux mères de famille
de nouveau
1. le pilote et 16. son second ; de nouveau 6. l’hôtesse blonde qui pense à 1. ; puis de nouveau le 8. beau mais vieux et gros-gras (il vend probablement des armes) – surveillés par les 5. deux barbouzes – 8 fantasmant sur 7. l’hôtesse brune;
de nouveau 1. le pilote puis 17. une femme qui soupire ; 18. un enfant qui pleure puis la 10. femme en grège puis 18. le jeune sociologue (quand j’étais jeune je n’étais pas sociologue et ne lisais certainement pas d’essais de cette eau-là) mais c’est moi à l’époque (en 90 sans doute, vingt sept ans) et 19. le voisin un peu âgé qui a la trouille (ce ne peut pas être le jumeau, qui est peut-être plus le type 8.) (20. ses amis de Menton) et donc le voyageur 18. mal rasé mal vêtu
Paris Nice en train et une quinzaine d’heures (zeugme) correspond à quelque chose des années soixante
19. les autres passagers**, 20. les autres membres de l’équipage (le mécanicien)
les statistiques des accidents d’avion ne viennent pas de nulle part.
Mais
de nouveau 1. le pilote
l’avion s’envole sud-sud-est
*poser l’image sur le billet/blog – vérifier la biographie du producteur, chercher chez Ruiz et de Oliveira quelque chose – se renseigner sur ses épouses (si elles sont nombreuses – mais ce n’est pas le genre (en effet) : cependant c’est lui qui est venu (beaucoup d’estime pour lui); ça aurait pu être Rassam (beaucoup moins) aussi bien) (mais pas Berri non plus (bah))
** vérifier le nombre de sièges dans un avion de ce genre (ici c’est un super-constellation mais l’est-ce ? c’est pourquoi les années où ça se déroule)
#2 c’est sans doute la consigne qui a porté là les trois grâces/parques/furies – celle du milieu est la grand-mère paternelle (celle qui vécut longtemps porte d’Orléans et qui passait certaines de ses soirées au Gaumont Alésia qui était probablement Pathé non ?)
(le dimanche elle apportait, outre un cake aux fruits confits (dont des raisins secs) de sa fabrication , « le Journal du Dimanche » probablement, en dernière page pouvait-on lire les transcriptions une image et les articles au sujet du tournoi des Cinq Nations ?) – il fallait bien qu’elles marchent ensemble (c’est la légende (le mot est lourd) familiale – il fallait bien (ou peut-être pas) qu’elles discutent du mariage de l’aîné – l’une d’entre elles avait une maison juste à côté de celle de famille à C. – l’autre je ne sais pas exactement mais elle traçait sur le front des enfants au rouge à lèvres la croix du rapporteur lorsque celui-ci (ou celle-là) se laissait aller à dénoncer l’un des siens – qu’elles se promènent bras dessus bras dessous en manteau de fourrure lorsqu’il fait plus trente à l’ombre (elles marchent à l’ombre) est parfaitement décent (et réaliste) (enfin pour ce que j’en sais) : ceci se déroule début avril quarante huit : ça ne se peut pas, sauf au cinéma (et c’est pour ça aussi qu’on l’aime), de faire se croiser un type qui va à la banque et les trois sœurs – ça ne savait pas encore que le type passerait par là (il faudra l’affubler de son sac, une espèce de bourse de médecin dans laquelle il dissimulera l’arme qu’il prendra à la banque – on décide par là qu’il a quelques autres complicités ici, là et ailleurs – déterminer lesquelles peut-être : celle du parking indigo (gommer : c’est la marque : cette répugnante façon de se saisir de mots usuels pour intituler des lieux mercantiles et privés : le monde d’aujourd’hui et de la conso (les piles Mazda, les avions safran, cette pitié) de 9.3.)
#3 la fuite après le contrat honoré (il est bien tard d’ailleurs) (on ne sache pas que le corps ait été découvert : le fait que Norma le découvre à sept heures et demie, ce mardi matin-là n’est pas perçu par le jumeau (le fils)* – s’il se dépêche c’est pourtant qu’il sait quelque chose / première citation
{Il n’avait pas l’air pressé non, mais il ne flânait pas non plus si c’est ce que vous voulez dire}
– mais il s’agit certainement d’une volonté de tendre le suspens
– il faut aussi le faire disparaître comme un fantôme dans la fumée de la vapeur du train – les images de la vidéo-surveillance des quais mais non du hall : justement, la vidéo-surveillance et les fumées du train forment une dissonance (je ne trouve pas l’adjectif : anachronisme, voilà)
– quarante au soleil, est-ce l’été, le printemps, en mars à Tunis (mais ce ne peut trop être Tunis) il fait il peut faire quarante au soleil vers onze heures – ailleurs aussi probablement, en d’autres moments de l’année – pour que l’histoire (se) tienne il faut qu’il y ait refuge quelque part où ce soit plausible (on plonge dans l’univers des fuites, des dissimulation d’identité, de la chirurgie esthétique aussi probablement)
posées aussi quelques silhouettes – le type qui fume les pieds sur le banc, les deux belles-sœurs vêtues de manière semblable qui reviennent du marché, les vendeurs à la sauvette de la « descente » vers la gare, d’autres encore
*ça vient de sortir, là, avec la différence d’âge – mais ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre
#4 exercice : réveil-matin (pas relu)
#5 exercice : lire (pas relu)
#6 on en est encore à rechercher la voie : la volonté d’aller chercher l’histoire d’Aldo Moro (celle-ci a été développée, prise en compte et peut-être trop usée durant la rétention – lien : journal de l’Air Nu) ; la volonté d’aller chercher l’histoire de mon père (le débarquement son cahier sur (lien) pendant le week-end) ; la volonté d’écrire « tout sur ma mère » (la maison-mère de l’amie Employée aux écritures, le travail qu’elle (ma mère, pas l’Employée) menait pendant un moment (comme le chauffeur de la 9 qui, lui comme elle, parle par un vocabulaire assez fleuri) ; la prise en compte de ce qui a déjà été écrit (une espèce de fiction qui aurait pour but ou volonté la description d’un contrat posé sur la tête d’un ancien médecin probablement – documenter l’histoire du camp de Dora, relire Chapoutot aussi – mais hanter ces lieux (image du mémorial de Dora)…
un codicille en forme de * vient affirmer la difficulté d’entrer dans un quelconque chemin avec l’irruption du « sommet » G8 juste avant l’attaque et l’anéantissement des deux tours jumelles – finalement, la recherche ici se termine par la découverte d’une photo (comme assez fréquemment dans la rédaction) portrait de (ça aurait pu être Albert Finney, (la chercher)
sa grimace dont je me souviens encore dans Samedi soir dimanche matin – mais non) Anthony Hopkins (la poser)
avec le chapeau que porte l’acteur comme le jumeau flingueur (le chapeau a quelque chose à voir avec celui que je me suis offert un soir vers deux heures du matin en arrivant sur cette place à Athènes, comment se nommait -elle – un nom qu’on comprend sans qu’on ait à le traduire – Syntagma et non Omonia – boutique retrouvée (sinon la vraie du moins semblable)
– avec un coca je me souviens – cependant ce codicille affirme son actualité avec Vincenzo Vecchi (le revoilà : Eric Vuillard – et son Ordre du jour, à relire pour y trouver la personnalité du vieux) (sans objet)
il aurait fallu commencer par le début qui est la fin de la page (hors commentaires)
#7 un « je » qui n’est de rien (un jeu) mais qui surveille (dont on perd la trace) (un peu comme les barbouzes (numéro 5) de la 1 – en réalité il vaudrait mieux lire dans le bon sens – simple bon sens – trouver le ton : il se peut que ce « je » là y soit – si on l’adopte, le garde-t-on ? Une alternance entre cet espion qui espionne un espion et un autre point de vue) – celui qu’on surveille doit porter son sac – j’avais sans doute déjà vu la photo de cet hôtel (il y a le Royal Victoria là)
(à Paris mon grand-père descendait au Régina) (mes sœurs faisaient des revues de presse du gotha – on faisait aussi des revues de presse en cours d’instruction civique aux premières années de lycée – sixième cinquième – il n’y avait pas vraiment de collège encore) (le codicille du 7 comme celui du 11 peut-être bien explicite des choses qui n’existeront pas dans le roman) (qui n’existera pas) (sauf contrordre) (le marché a lieu le mardi à Belleville) la locomotive date quand même d’avant les années soixante ou peut-être plus tard, les années soixante-dix ailleurs, Amérique du Sud, Afrique)
#81 1. ce sont les caméras de surveillance qu’il faudrait virer parce qu’elles indiquent trop certainement la fin du siècle dernier et pas les années soixante comme envisagé à un moment – elles servent dans la narration antérieure 2. évocation actualités inutilement 3. la maison de l’autre côté de la rue est passée de l’autre côté du jardin (une ville d’Amérique du sud ou d’Asie du sud-est) 4. décider du lieu, poser une chanson pour chaque développement
#82 1. Meurice plutôt 2 et 3. la 9 explicite un peu 4. fausse piste plus un : le général alcazar tintin oreille cassée peut-être bien (fausse piste)
#9 trois mouvements/personnages pour la mise en place du contrat (le chauffeur – un deuxième rôle difficile à faire exister) ; le tueur ; l’officier de liaison (vaguement pensé à M. lorsqu’elle parle avec double zéro Craig – Judi Dench)
(la relation au cinéma – souvent ce sont des plans écrits et décrits)
à supprimer : #10 sur le cinéma : mention des films Shoah – Deux mille un – Nuit et brouillard (les deux au singulier) (comme la 5 et la 4 : sans trop de relation avec l’identité des choses)
la 11 explicite un peu (grâce aux gants) l’histoire du vieux qui va mourir / un peu l’histoire de sa mise à mort : préparer les détails, le chiffon la graisse, d’où viennent-ils ? Si on sait pour l’arme on ne sait pas pour ces accessoires : en même temps qu’il prend livraison de l’arme peut-être – ça complique un peu trop
#12 la doctoresse (l’infirmière du 15 mais est-ce la même ? oui) a les cheveux roux – l’épicier qui livre (développer comme le concierge de l’hôtel)
#13 l’existence des jumeaux – le tueur à gage et le vieux fumier (on n’est pas certain que le tueur vaille mieux) – ils sont juste vêtus de la même manière, rien de plus – ils se confondent parce qu’ils pensent tous les deux de la même manière (l’un la cinquantaine, l’autre plus de quatre-vingts quand même) – ne rien expliciter garder ces raisons obscures
le fait que Norma se réveille en pleine nuit, à l’heure où se commet l’exécution mais qu’elle ne voit rien, n’entend rien, parce qu’il ne s’est rien passé ou que c’est un autre jour – mais non
le passage du tueur à la banque où il dépose de l’argent au coffre (ce n’est pas dit : et prend l’arme dont il va se servir cette nuit) – il se peut que l’épisode 2 ici soit en relation avec ce passage (pour inclure ce 2.
la chirurgie esthétique dont a bénéficié (?) le vieux au fauteuil à bascule véranda
#14 : l’abri procuré par la loi est estampillé « tonus social » par Milou (pas le chien, le sociologue) – on fait parler le mort, dans la nuit, vers quatre du matin, noire, pluie, oreiller sur la gueule – une espèce d’empathie parce que le type va mourir, meurt est mort – la difficulté c’est que personne n’est sympathique ou agréable, ou ne permet de croire que, finalement, fatalement, au bout du compte, la vie est belle – il a fini ses jours comme il a fait finir ceux de celles et ceux qu’il a torturés – on n’a encore rien décidé – il s’adresse au scripteur – l’irruption d’une femme rousse, enceinte paraît-il (je me souviens d’une scène aux trois-quarts oublié du film « 1900 » et elle est là : une horreur, on ne peut pas regarder ça – ça nous avilit, ça nous dégrade seulement de la regarder (voir le générique, se souvenir du film , libidinal, atroce – difficile de s’empêcher de regarder la bande-annonce) (et Burt Lancaster à nouveau là) (image là)
#15 : quatre-vingt balais (à peu près – on peut supposer que la mesure de l’âge est assez précise, vu la profession de celle qui émet cette approximation) ça nous fait du à peu près 1990 pour les affaires dont il est question – quarante cinq ans de fuite à expliciter – né en 10 – et aussi celle-ci
boudiou que boulot !
admire, saute quelques passages que l’idiote ne comprend pas, et aime ça
ne sait quand aurait temps et esprit assez libre.. mais profite de quelques lectures ce qui est le principal
merci de votre lecture – il me semble que ça ne s’adresse guère qu’à quelqu’un qui aurait suivi les divers épisodes – encore que ce ne soit pas spécialement non plus des épisodes – enfin l’exercice a quelque chose de salutaire (long mais salutaire je pense) (et aussi je crois que je n’ai pas – comme d’habitude d’ailleurs – tout à fait suivi ni compris la consigne…) (on lira chez vous comme on pourra…) (bon courage)