1470 jeudi
ce n’est même pas une scène – c’est juste un petit moment – il y a cette jeune femme (à la mode, tendance, sans masque) (mais avec casque à musik pour ne pas entendre les abrutis)
il y a ce type à la nouvelle mobilité libidinale (mais en bus, la rue monte grâââve) masqué casquetté intelligence téléphonée en main engageant (ce genre d’attitude à gifler – mais va-t-on aller gifler tous les abrutis ?)
à l’arrière plan, celle-ci qui pourrait être ma grand-mère (ou ma sœur, pourquoi pas ?) (pas mes sœurs vu qu’elle est non masquée, non)
c’est dans le quatre huit entre Manin et place des Fêtes – un jour de juin
– ou dans le six zéro je ne sais plus – l’image à cause de cette dame assise – mauvaise pioche ces jours-ci je fais gaffe – j’avance masqué (il me va à ravir – je respire, je transpire, je hais ce monde – trois mille quatre cent quatre vingt cinquième semaine dessus, rien à sauver – si l’amitié) vu le Chasse-Clou (dont on aperçoit ici le reflet bretonnant
) à la terrasse du Carillon, café rires nouvelles – et
(en prêt) (merci infiniment) adaptation (libre) du roman d’Anna Laura Braghetti (« la nuit » (en fait c’est la lune – mais j’avais pensé « la nuit »pour le titre) est ce que les esprits indiquent au spirit que sont venus consulter le ban et l’arrière ban du gouvernement italien de l’époque, afin de tenter de retrouver le lieu où est retenu prisonnier Aldo Moro – il y a beau temps qu’ils avaient décidé de le laisser crever comme un chien) (on va tenter une chronique) – et cette image pour l’ami de Los Angelès
l’infirmière violentée par la police sur l’esplanade des Invalides a été libérée (Farida, qu’on remercie)
Et des nouvelles de Fariba toujours emprisonnée dans les geôles iraniennes
Fariba qui subit et subira plus que Farida (sans même un pavé)
Il y avait longtemps que le Carillon n’avait pas résonné à nos oreilles… Mais il a gagné de l’espace, Ionesco serait content !!! 😉