1465 Samedi 13 juin 2020
jamais battu ! le soleil brille, hello, je me souviens des jeunes années, il y faisait beau aussi – on avait du temps devant soi mais on s’ennuyait ferme parfois – c’était le bon temps – des images, trois, de ces diverses semaines passées ailleurs jamais aussi longtemps éloignés de cette ville (lors du séjour sous les oriflammes déchirés de la grande muette, à Compiègne, on revenait quand même de temps à autre : on disposait de « permissions » si tu veux, il ne s’agissait pas exactement d’autorisation dérogatoire de déplacement mais l’esprit militaire y était, oui, merci bien : tout pareil, mais quatre vingt jours du premier août au 20 octobre) ici des billets
(non de banque) ce sont des envers – je n’avais pas repéré le doublon de corde, mais n’importe – le Samson et Dalila (de Mille, 1949) interprété par Victor Mature et Hedy Lamarr (deux r) dans les rôles est un navet, certes – je n’ai rien contre les navets d’ailleurs – surtout dans les légumes qui agrémentent le couscous (kchoukchou de ma jeunesse) – (mais le Voleur de bicyclette, oui, d’accord (Vittorio De Sica, 1948)) on s’éloigne, hein : on respire profondément pour se rendre compte de l’état de ses bronches, on surveille sa température, on porte un masque et on s’en lave les mains – ici des meules au crépuscule
lesquelles doivent à présent dormir dans un hangar – promenade en ville, à la campagne, au bord de la mer : il vaudrait mieux oublier mais les chiens sont de sortie, la LPPR comme la mise au ban des profs, l’immonde le dispute à l’abject : c’est le gouvernement de nos jours – et puis les chèques vacances, les meurtres ourdis par la police, les yeux crevés et les mains arrachées : tout ça n’existe pas, n’a jamais existé, il s’agit (on comprend bien, oui) du monde d’avant (on aimerait tant « un retour à la normale » comme ne cesse de nous le seriner la radio – on ferme le poste, oui) – la douceur du jour, fin de semaine, tranquillement (je vais aller voir le mur de JR j’en rendrai compte ici – il se tient rue Louis Blanc, juste à côté de l’exposition de B2TS de Château-Landon) : un arbre, un champ et le vent qui passe
Bon week-end