B2TS Château-Landon n°7
B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche souvent) de photos présentant des photos elles-mêmes collées sur un mur – au début, celui-ci ceignait l’hôpital Saint-Louis, rue Bichat, puis en allant on a trouvé de nombreuses autres sources d’expositions. Ici, l’une d’entre elles (renouvelée) collée sur un des murs d’une petite maison (probablement de la compagnie des eaux quelque chose ou de la propreté municipale) du coin Aqueduc/Château-Landon.
une image que je ne parviens pas à comprendre
l’image est belle – ce sont des gens dans la lumière – elle est sans doute tragique : ils fuient – le point est fait ailleurs, au reflet par l’appareil (ce nous est indiqué par le flou de la signature) – si je peux, je refais cette image, un de ces jours – semblablement nous regardions ailleurs et nous avons été pris par surprise : l’hypocrisie de ce gouvernement et de celui qui le réunit pour un conseil extraordinaire (pendant le week-end, est-ce un hommage,est-ce un honneur ?) n’a d’égal que son indignité – « le monde est tel qu’il est », disait Higelin, « en dehors de toi-même qui sait/ ce qui est bon ou mauvais-ais-ais » (je cite de mémoire)
pas tellement mieux – on tente – on a fêté les vingt trois piges de J. – on a ri, on a mangé – des livres, un toaster – le vent soufflait alors
il semble que ce se soit calmé – les regards en disent long – la guerre en Syrie, la faillite d’Erdogan
il est vrai que, parfois, on aurait envie de baisser les bras, de ne penser qu’à soi – les travaux en cours, oui, les saisies de tous poils, oublier un peu ce rythme inique du monde et de ses morts – ce serait reposant – ce serait peut-être lâche
debout cependant – hier soir il y avait du monde pour protester sur le pont de la Concorde (on ne sert plus la main, on reste cloîtré chez soi : le virus ma pauvre dame…) – on proteste et on a mille fois raison – ces sourires hein
cette jeunesse et cette beauté – évidemment que le pouvoir est honni et qu’il tombera – ce n’est pas un espoir, c’est la réalité
on ne gouverne pas contre les gens – on ne prend pas par surprise ses propres tenants – d’ici deux semaines, puis trois : le monde a changé, le monde bouge
l’avenir ne se tient pas dans les rets de la peur, de la crainte ou de la folie – non plus que dans les doubles langages – debout, ensemble
tenir tête et ne pas lâcher.
Bon week-end
ces gens qui ont sifflé la partie parce que tout de même, bien sûr les soit-disants bloqueurs l’avaient déjà évoqué mais là on rentrait dans le dur et l’impréparation devenait plus évidente, le pari sans espoir, en devant décortiquer vraiment sans pouvoir répondre aux questions, les calculs de la valeur du point, ou des valeurs et de leurs évolutions, l’effet de l’âge pivot (et que déjà l’absurdité du lachage des quelques mineurs survivants trois ans avant la fin de leur régime c’était passé avec grande honte)
Mais oui il y a les sourires, le gosse et son énorme peluche, même si la mère est un peu triste, et les jeunes têtes qui espèrent comme le gamin guinéen arrivé récent qui au lieu de travailler, en préambule, nous a tenu un vrai discours de meeeting contre son assez ignoble gouvernement et dit qu’il venait apprendre pour rentrer mettre tous ces gens à la poubelle, on l’aurait embrassé, on lui a dit bosse d’abord
Beau choix de photos…
Ce Philippe, comme on le lui rappelle sur Twitter, qui à l’époque de Valls Premier ministre (même si on a du mal à y croire), quand celui-ci utilisa huit fois le 49.3, s’élevait contre cette manière de faire !
Décidément, l’un ou l’autre n’a pas de mémoire !!!
Normal que le candidat déchu à Barcelone fasse ses offres d’emploi du côté de Macron, la trahison est un plat qui se mange surgelé. 😉