Pendant le weekend

1309 13 janvier 2020

 

 

 

samedi on n’a pas trouvé le cœur de manifester – trop loin trop long trop peur  sans doute – mais rien n’est fait – d’ailleurs il y a de l’humour et de la chanson dans l’air – c’est ce qu’il nous faut – trouvé ça ce matin

de la confédération de Blois je crois bien (non, Bourges) – entendu dire que certains de l’autre confédération déchiraient leurs cartes – j’ai bon espoir – en allant au cinéma (en en sortant plutôt) vu ceci d’un autre âge (je m’attendais à voir Gérard Philipe sortir vêtu en Fanfan la Tulipe (Christian-Jaque, 1952) mais comme j’ai de la chance

une image du couple des années 50 (Martine (comme une de mes sœurs) (dedicated to MS13) aussi, tiens, tu vois la chance ?) (Christian-Jaque et Martine Carole son épouse durant quelques années) – en sortant du cinéma donc cette officine

dont j’ignorai qu’il put encore exister d’exemplaire (et on se dit pourquoi pas après tout ?) (c’est juste que c’est passé de mode, les duels n’existent plus guère) marcher encore, prendre le métro à Châtelet (vers Clignancourt – un train toutes les 5 minutes, et peu de monde : le métro idéal…) en passant la chance

mon ange et deux volatiles (un peu comme la dernière fois

) (on va aller voir ce qui se trame en séminaire tout en organisant la saisie) marcher encore marcher

au cinéma (donc) Ne croyez surtout pas que je hurle (Frank Beauvais, 2019)  film de montage (dans ce genre d’objet il est bon de s’en tenir à la réalité mais j’ai cessé de compter les plans vers onze cents), soixante quinze minutes hachées sans musique (grosse erreur) (soit approximativement 4500 secondes, donc une moyenne de (en gros) 4 secondes par plan – ce n’est pas du subliminal mais presque) nombriliste en diable mais on salue quand même – et surtout le cinéma qui projette le film (un dimanche à l’heure de la messe, certes – 11h30 j’exagère à peine) – on devait être quinze dans la salle – la 1 du Saint-André des Arts qui en compte trois (je me souviens qu’une amie, Sylvie R. je crois bien y était ouvreuse du temps des études de cinéma voilà quarante ans – si elle est là, qu’elle se manifeste…) libidinal comme les homos aiment (je ne suis pas client comme disait Jean-Louis Bory) – sanguinolent, outrancier, voix off absolue – tant mieux que ce genre d’objet existe (mais il est certain qu’on ne voie ni n’apprécie les mêmes films, lui et moi) (la mort du père en voyant le film de Jean Grémillon Le ciel est à vous (1944) a quelque chose de pathétique (Ah Madeleine Renaud…))

 

 

 

 

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5 Comments

    oui bel humour dans le détournement… il reste ça (même si ça n’aide pas à finir les mois)
    Les cartes déchirées c’est aussi un retour (même chose pour même syndicat en 95 si je me souviens bien, et puis sont revenus)
    et depuis mon lointain le plaisir de savoir qu’existe toujours le Saint André des arts et ses salles

  • La « Salle d’armes » photographiée par tes soins est en réalité un local appartenant à Benjamin Griveaux qui y prépare sa campagne électorale pour sa future élection assurée à la Marie de Paris.

    C’est bien de lui faire un peu de propagande !!! 🙂

  • @Dominique Hasselmann : en l’occurrence c’est toi le sinistre de sa propagande (son élection n’est pas assurée, loin de là : tu as pas mal de pain sur la planche…)(les commentaires malintentionnés seront désormais soumis à la haute autorité)
    @brigitte celerier : on ne sait s’il vaut mieux en rire…

  • Pierre, ta chance en est une vraie et j’en prends un bout ! merci !

  • @Marlen Sauvage : ok d’accord – mais merci à toi…!