1281 Lundi 16 décembre

(« quelque chose d’étrange en moi » fait que je laisse reposer ce travail alors que le suivant pointe à la fin de cette semaine) (on a pris la voiture pour aller dîner  – une carbonnade – à la bière – et les flux des autos étaient dilués) (il y a des autobus cependant) – l’avant-veille apéritif de Noël – le dimanche est un jour difficile pour moi, toujours, depuis toujours il me semble – c’était au temps où ça a commencé et qu’on disait aux parents qu’on ferait nos devoirs « pendant le sport » – il faudrait se mettre à cette affaire-là mais la pluie, la tension, la mélancolie n’aident en rien (bien qu’on échappe encore au froid)

c’est le Tage (rive droite, à Belém) le matin (la pêche, le monument salazariste « Poussez pas derrière ! » un peu du pont du même nom rebaptisé en « 25 avril » en 74 – j’ai appelé mon ami photographe, les choses avancent « et alors, Lisbonne ? » viendra en son temps – tout comme le bon espoir des poèmes-express – le vingt-sept neuf est clos, des choses encore à régler, caler, et roulez jeunesse – on verra bien – pour l’atelier d’hiver, ce sera non – nécrologie obituaire

qu’est-ce qu’on peut faire ? on ne sait pas quoi faire (il y avait un type au cours de théâtre (années 80) qui suivait tous les enterrements des gens célèbres (puisqu’il les avait aimés) (souvent à l’église Saint-Roch rue Saint-Honoré (merci Employée), juste derrière chez ma mère et donc, non loin de chez mon oncle) – il était là, ainsi que sa fille si je me souviens – il y avait aussi ce type qui a fracassé la mâchoire d’une actrice – cool la vie parfois mais parfois moins – le livre de Bulle Ogier aussi, à lire j’imagine – cette attitude de midinette hein – le peuple pipole – je garde, je marche, je rêve – et au travail donc