Mardi premier octobre 1205
pas un mot dans le journal – ce truc est mort – pas un mot du ministre, pas un membre de l’académie à laquelle appartient et l’école (elle se nomme Méhul, c’est à Pantin) et la directrice « suicidée » lors de la réunion hier soir des parents d’élèves et des enseignants de l’école : rien. La honte bue : l’éducation nationale dans le même état que france télécom sous didier lombard ou que Guyancourt il y a quelques années sous la direction de fer de carlos ghosn. La lettre laissée par Christine Renon, la directrice de l’école qui s’est donné la mort samedi 21 (voilà dix jours…) ne laisse aucun doute : ce sont les conditions de son travail dégradées qui sont la cause de cette mort tellement cruelle et calamiteuse. L’État et le pouvoir en restent muets : une honte. Pas un mot. Rien. Dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. Service public au règlement intérieur intenable qui se soucie de ses servants comme d’une guigne : c’est à pleurer, ou à se révolter. Regardons ailleurs et pleurons nos chers disparus
Blanquer a été noté sur son carnet de correspondance : « Absent sans excuses. » 🙂
il a fini par exprimer ses regrets pour la directrice d’école sans la nommer (si j’en crois un statut Facebook vu ce matin) – une pièce défaillante