Pendant le weekend

3 mars 1097

c’est un bain de Portugal (avril 74, mais aussi novembre 75) – il me reste un carnet de voyage de Skyros à produire – je le prépare comme ce billet, cette série sans doute, Aldo Moro – peu importe, on a des trucs à faire (notamment saisir, liquider la sas, revoir les comptes et préparer les vacances) (les gens partent en vacances – Paris est en vacances – l’Algérie (« du désert à Blida » chantait l’autre « malade ») se retrouve dans la rue, et la Tunisie resterait sans rien dire ? (le potentat BCE doit bien taper les quatre vingt dix, je suppose, mais place aux jeunes, non ?) (il semble qu’il ait interdit les manifestation de soutien : c’est juste con) (hier c’était l’anniv de J. on a été manger au restaurant) (parfois les gens vont au restaurant : fêter quelque chose, parler avec les amis) (j’ai vaguement le sentiment de la nouvelle qui sera d’un tout autre objet que les exercices produits jusqu’ici : j’écris sur la ville blanche, Lisbonne « Lisboa je pars » chantait le petit chauve – implants pif tout ça, il en souriait – il avait de l’humour, un peu à droite mais de l’humour quand même – il terminait ses concerts par un « et que Dieu vous garde » qui a quelque chose de sincère – on l’écoutait dans l’appartement qui dominait le lac, en soixante et un)

à l’image, en spéciale dédicace au Chasse-Clou qui s’énerve parfois (effet de loupe, ce n’est pas autre chose : on a déjà pratiquement oublié Carlos), le sourire du type qui a mené l’enquête sur les atouts et détours du pédégé, laquelle enquête en interne comme on dit a mené (bien malgré lui, mais son éthique l’y obligeait, tu comprends bien) son supérieur direct à avertir la justice… D’autres sourires

ici Aldo qui serre la pogne à Enrico (j’aime beaucoup celui qui se lève au quatrième plan – Misasi ou Zavattini, je crois)

au cinéma Les Éternels (Ash is purest white – La cendre est du blanc le plus pur – à peu près – Jia Zhang Ke, 2018) (l’héroïne (c’est à la ville dans la vie la femme du réalisateur, stuveux) (elle jouait aussi dans « La petite Venise (Andrea Segre, 2011) en fait des tonnes – le film raconte une vingtaine d’années d’un couple – lui faire paraître vingt ans de moins qu’elle a est loupé) (le titre français, quelle misère) un peu de pègre, un peu de modernisme, plusieurs cartes postales de la Chine contemporaine très bienvenues (je me rends compte que j’ai du voir quatre longs métrages de ce garçon : je me souviens de « A touch of sin » (Un rien de péché, 2013)) (je me souviens de ma jeunesse où le gâchis (jeter un reste, par exemple) était ponctué d’un « c’est péché » tellement suranné)

Share

3 Comments

    admiration pour le choix du thème de la nouvelle, qui, si je l’écris, sera pour moi pour la banalité quotidienne de gens calmes
    Carlos est maintenant pour les journalistes, mais aussi pour les affaires et les gouvernements, de l’histoire ancienne, aux juges de liquider la chose… on continue

  • Revoir Enrico grâce à vous : merci ! ç’en était une autre époque !

  • J’aime à imaginer que Ghost – j’y tiens – ne s’est pas assis un jour dans une Scenic comme la mienne (vignette Critair 3, interdite de rouler à Paris en 2022… mais d’ici là…) !

    Aldo Moro, oui, je préfère (lire le bon article du supplément week-end du « Monde » du samedi 22 février sur les Italiens réfugiés en France, comme Battisti à l’époque de l’asile accordé par Mitterrand). Belles illustrations en noir et blanc.