Pendant le weekend

22-3 mars 1117-8

 

un cadeau reçu d’outre Atlantique comme disent les journaux (probablement le modèle 1959 de l’Eldorado) (merci à L’Employée aux lectures-conversations)

c’est (c’était *) le 22 mars, et c’est un anniversaire qui devrait se fêter à Nanterre – l’intelligence brillante au pouvoir a décidé de faire donner son armée contre son peuple, sa plèbe, ses gueux – un certain nombre d’universitaires (je n’en suis pas mais j’approuve des deux mains) entre en résistance (comme on dit) contre ce type d’exactions et se déclare complices des « gilets jaunes » (qui va finir par devenir une qualité dans le langage courant) – les leçons que donnent et le peuple et les militaires algériens ne franchissent pas la mer…

*J’ai perdu un jour je ne sais où…

Vu ces deux-là dans le métro (on ne voit pas bien – mes excuses, je n’ai plus l’âme du paparazzo – la crainte peut-être d’être découvert et houspillé – cette lâcheté toujours un peu latente – ce sont leurs reflets qui m’ont attiré – elle se remaquille tandis qu’il roule sans doute un pétard)

décidément non, on ne voit pas bien – ici juste à côté, le type bosse – il est dix heures du soir il change les sacs poubelle du Nautilus – la plus belle station du métro –

et puis ceci trouvé dans la rue (un peu trop anthropomorphique, mais cependant assez réaliste) (on voit mal mais c’est « signé » GJ)

au cinéma Les étendues imaginaires (Siew Hua Yeo, 2018) (apparemment primé à Locarno) du beau cinéma (le titre probablement en référence à ce que gagne sur la mer Singapour – un peu ce qui est dit sur le passage piéton) (on ne comprend pas bien – sinon parce qu’il fait chaud – pourquoi le flic fait sa gymnastique tout nu, mais sinon du beau cinéma – policier, certes) (en revanche la salle (écran timbre poste) comble (50 places peut-être) on est couverts de publicité immondes, on est mal assis, recroquevillés, tordus, on est au mk2 beaubourg salle 5 – juste une honte – en même temps son altesse Marin (dans le temps le type était à l’extrême gauche – sa jeunesse et sa dignité se sont enfuies – il était assistant de la Varda sur Cléo de 5 à 7, pfff – il doit se payer des photographies, tu comprends – je l’ai entendu pérorer dans le poste un jour – il ne m’étonnerait pas qu’il soutienne l’immonde lui) (on n’ira plus dans ces salles voilà tout)

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2 Comments

    Ce qui est rigolo c’est que si les mnaifestants s’approchent des « sentinelles », celles-cI pourront faire appel… à la police !

    Marin Karmitz reste un cinéaste et homme d’affaires… mais j’aime bien ses MK2 qui ont « démocratisé » le cinéma dans certains quartiers.

    Oui, la station « Arts et Métiers » reste un enchantement : on regrette que le métro n’y stationne pas plus longtemps… (mais il suffit de descendre et de prendre le suivant pour aller admirer ce qu’il y a derrière certains hublots à la Jules Verne). 🙂

  • si j’ai bien compris dans mon brouillard physique et ma panique contre temps ce matin, l’idée de sentinelle est sans doute abandonnée…
    la peur des réactions en saisissant les gens.. me sens moins seule 🙂
    on continue (enfin j’essaie)