Pendant le weekend

19 mars 1114

même avec la musique je peine – je reste sur la défaite – je mets stand by me – c’est égal, le reste – je veux dire la littérature – j’oublie – je suis sur le Portugal – je l’attends, il vient – je regarde la plage, à Faro, sur l’île au bout du ferry, là-bas

je reviens vers l’embarcadère (je repense à Burano,parfois) (je repense, j’oublie la chanson – cette merveille) le soleil du soir – on mange du poisson – on oublie –

comment irais-tu pauvre garçon ? – dix ans pas plus d’âge mental – le jeu avec les marques d’automobile (les frères Maserati étaient sept ou huit – l’un d’eux, Alfieri, le premier, mourut il n’avait pas un an, on donna le même prénom au suivant – les familles, parfois – Voghera début vingtième) (le trident et le petit cheval cabré et le taureau en colère) (les billets que j’oublie) (la loi cette honte qu’ils osent nommer « Pacte » d’un acronyme ignoble) (je voudrais partir, tu sais ) (tu l’aimes ou tu la quittes disent leurs amis) (je ne sais pas, est-ce l’âge ? oublie, laisse) (j’aime mars, ce fut en ce mois que le petit père des peuples (ce malade terroriste) s’en alla, un cinq de ce mois – la même année où ma mère me portait) (un peu moins de trois mois plus tard, on couronnait STGME2 – un 2 du sixième mois – j’allais rappliquer) – dix ans d’âge mental…

quelque part (diacritik, je crois) (oui) un écho du travail de résidence de Benoît Vincent (je taxe un peu aussi, il n’y a pas de raison –

truquée par mes soins – copyright je ne sais)

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1 Comment

    oui au fado (à Amalia qui me rappelle deux des dix disques de mon enfance) et à Benoît Vincent sillonnant au nord de Gènes et de notre Lubéron – juste les savoir et attendre d’avoir envie de sortir de mon petit marais actuel