30 janvier 1067
petit métier croisé hier : épandeur de sel
(on distingue mal, le petit réservoir bleu monté sur quatre petites roues blanches dispose d’une petite hélice en son fond qui épand le sel en tournant) – gauche cadre des poules – elles sont une dizaine je crois bien – et puis la neige est venue – on était dessous, n’importe – c’est l’hiver mais plus qu’un mois et demi – la vie, c’est d’abord de l’espoir – ramer toute la journée pour tenter de mettre sur du papier (ou un écran) des mots qui se suivent et donnent du sens : impossible, c’est sans doute dû à un manque de détermination – ça se tortille dans le bide aussi – vu cet homme
puis celui-ci
cette ville-là – y vivre pourtant – fermer la boite, dissolution radiation formulaires déclarations greffe : faire en sorte de ne rien oublier (en tenir une comptabilité précise ) (dans le même ordre d’idée, celle des cartes de voeux – envoyées : 31)
au cinéma La mule (Clint Eastwood, 2018) zéro (c’est vouloir aller au cinéma à toutes forces, dans des salles – ici le Louxor – où ça reste supportable – on n’est pas enseveli sous des tonnes d’ordures publicitaires – encore que…) manqué : le film est une publicité pour les pick-up étazuniens (d’une vulgarité phallocrate terrible)
ces hommes (et femmes et là suis en admiration et pitié encore davantage) ici aussi, et sans neige il fait bien froid et puis il n’y a pas que ça… l’obscénité qu’est le monde (vu un manteau soldé et soldé à 3800 euros ce matin)
Elle est marrante, cette petite « épandeuse » : ils devraient en vendre pour les particuliers dans les supermarchés, et avec des pédales, elle pourrait servir de « mobilité douce » (la mode s’épand aussi)…
Dimanche dernier, au « Masque et la Plume » sur France Inter, Jean-Marc Lalanne (ex des « Cahiers du cinéma » et directeur actuel des « Inrocks ») a fait l’éloge de ce dernier film de Clint Eastwood… Je pense aller le voir par curiosité…! 🙂