36 novembre 1012
(on va finir par s’entortiller les pinceaux dans ces dates fantaisistes – ça couve quand même pas mal, ces temps-ci, il me semble : et alors, on fait des provisions ? on achète des jerrycans de fuel ou d’essence ? je me souviens quand même un petit peu, j’avais quatorze ans et ne pensais qu’à une chose : la mobylette honda promise par mes parents – ils m’achetèrent plus tard un caddy, motobécane sûrement (bleu et blanc, avec une fourche téléscopique) – un article sur cette vague et sa répression (tandis que sur la radio régimaire on se gausse de « ces gens » – ce mépris de classe… ) (quelque chose comme un virus s’est emparé de pendant le week-end – on voit que le titre, l’intitulé de ce blog, de ce site est parfaitement adapté aux évolutions qu’on dénomme « acte » dont le quatrième se déroule samedi – au cinquième acte, fin du drame ou de la tragédie)
le jour tombe doucement vers cinq heures – bientôt bientôt… – la détestation de ces trois mois, jt’en parle même pas – non, ça va bien : la Sainte-Barbe a été fêtée par les pompiers et le ministre de l’intérieur venu soutenir cette jolie tradition
incontestable (sans doute n’a-t-il que cela à faire) – puis croisé cette espèce
nacelle en chenille, continue mon ami – boulot, saisie, technique et facture – continue encore mon ami – j’étais au café avec mon ami mon frère
j’ai marché jusque la rue du Bac, puis réglé quelques affaires (moquette, boite aux lettres, loyer etc.) de retour tranquillement à pied- Saint Placide Belleville, marcher, entendre la ville, écouter le monde)
mais avant ça, j’avais croisé Nathalie une fois
puis deux (et mes hommages à madame Sarraute)
au cinéma Leto (Kirill Serebrennikov, 2018) tout à fait sympathique
Madame Sarraute : la plus belle femme du monde. Au cinéma je vous conseille le trop peu visible, hélas, « Terra Franca » : magnifique.
C’est bien que Zorba le Grec se cache quelque part dans Paris… 🙂