31 novembre 1007

tout le monde peut se tromper (c’est pour la date) : hier, je suis passé par Laumière où on trouve une librairie assez fournie en livres d’occasion – du genre de celle qu’il y a sur l’avenue Parmentier, l’Odyssée je crois bien – à peu près au cent soixante de l’avenue

celle-ci ne se nomme pas :

bouquinistes, cartes postales, ici celle que j’envoyais à nouveau à l’AiR Nu (72 rue de l’Assomption, 75016 : une carte pour la lecture du 19 janvier à la vallée aux Loups, s’ilvous plaît…) (bravo Brigitte C.)

quarante centimes, qu dit mieux ? Je me suis renseigné sur des livres sur Lisbonne, mais non alors j’ai marché – hier était jour de repos (aujourd’hui je vais travailler, quelque chose comme le jaune s’insinue quand même dans mes pensées – gilets, étoiles, briseurs de grève, quoi d’autre encore) j’ai marché, j’avais dans l’idée aussi les mails qui demeurent sans réponse, je marchai encore

il y avait eu aussi cette capture mal reproduite (une vitrine aussi : ici même

où un jour j’avais capturé la couverture des Vases Communicants)

on y distingue un roi des animaux un peu spécial (#334), il y avait cette auto sur la route (une Lancia, la même marque que celle de Fortunato, mon oncle, cheveux noirs et gominés, teint mat tripolitain et oenologue ou quelque chose, lequel pelait ses pêches à l’aide d’une fourchette et d’un couteau) resucée d’un modèle américain (la précédente de la firme italienne disposait d’un V8 de presque chez Ferrari) Fiat qui s’allie à Chrysler afin de contrer Renault – ah mon vieux Carlos, reste en prison, va – augmenté de Nissan et de Mitsubishi – les livres, le parc, les autos, voilà toute la galerie des fantasmes réunie

il n’y manque que les voyages) au ciel virait un aéronef

il était temps (bonne déambulation, s’il y a lieu, et peu importe la teinte du gilet)

au cinéma Amanda (Mikhaël Hers, 2018) erreur (le film devrait s’appeler « David (c’est le nom du type qui est de tous les plans – interprété par un Vincent Lacoste qui monte, sans doute – bof) et Amanda » ; une scène de meurtre terroriste complètement inutile : peut-être a-t-on voulu y jouer quelque chose de thérapeutique ? (les attentats de deux mille quinze sont dans toutes les mémoires à Paris, mais irait-on se promener dans un parc alors que vient de s’y dérouler (ailleurs, peut-être, mais un parc quand même) une tuerie ? je me souviens de la sidération qui s’était emparée de nous le samedi quatorze novembre, et nous n’étions que d’assez loin tout de même touchés par ces meurtres…) (le film parle de ça) – dommage (des apparitions, Greta Scacchi, Elli Medeiros, Marianne Basler) – très dommage (d’autant que certaines scènes ont été tournées juste au coin de la rue du Faubourg).