Pendant le weekend

31 septembre 945

 

(ça n’a rien de malin ce titre, je sais bien, mais aujourd’hui n’est pas un jour comme je les aime : la nouvelle m’a frappé au réveil, la disparition de Pascale Casanova qui a fait surgir les conditions de son départ de la radio que j’écoute de moins en moins – aux infos, deux mots suffisent « migrants » et « macron », j’en ai ma claque) ne penser qu’aux choses jolies, par exemple cette image du Morin (comme dirait Edgar) que j’emprunte à Dominique Autrou

(je préférerai en rire, mais ça ne veut pas venir : les émissions littéraires meurent donc – il y a eu aussi les conditions de la disparition d’autres émissions comme celle du mari à Laure – Alain Veinstein et son indicatif magique et son émission lourdée par mon chou – lui-même lourdé pour faute grave et bois colonial – celle de Daniel Mermet sur l’autre chaîne de cette radio sans publicité d’alors, c’est terminé ça, on n’écoute plus – qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, on sait) c’est l’automne qui commence, on va tenter de boycotter la journée en n’achetant rien, ce n’est pas si simple un jour comme aujourd’hui

(l’animal vient du musée Barberini à Rome –  #331) (j’aimerai parler d’autre chose mais je déteste comprendre que huit après s’être fait virer comme une malpropre  (ou licenciée à la suite d’un désaccord…) c’est une maladie de dix ans qui en a eu raison – cette femme née en 1959 n’avait pas soixante ans – on remercie Gisèle Shapiro de ses mots en anglais – on dira peut-être que ça n’a rien à voir, mais je ne crois pas) alors il reste à continuer quand même (reprendre l’écriture, tenter de survivre et regarder le monde en face). Aujourd’hui, il fait gris, même pour un trente et un septembre

Merci à l’Employée aux écritures (depuis longtemps, blog ami de pendant-le-week-end)  pour indiquer ce lien vers le journal l’Humanité qui parle de Pascale Casanova. Et en effet, que la paix soit sur son âme (à Pascale, pas au journal)

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2 Comments

    oui je m’interrogeais sur son âge, et oui elle était jeune
    et oui trop de disparitions brutales et oui on n’écoute presque plus
    et de toutes façons le bruit du monde et la navrance de décrypter inconsciemment ce qui se cache sous les annonces que les journalistes répètent sans analyse comme des perroquets je ne peux plus (ne peux plus ausi les réactions en horde aux provocations minables qui maintiennent à la une des minables)
    très bonne journée à vous

  • Fichu 31 septembre ! A propos de Pascale Casanova, je me permets de suggérer le lien vers le papier de Alain Nicolas sur le site de L’Huma