19 octobre 963
c’est dans la nuit d’hier, vers quatre heures qu’elle s’en est allée, brutal et définitif : au revoir, adieu, à ciao… Je la connaissais peu, ses goûts, ses couleurs, ses agacements, son entêtement peut-être, bah ça n’est jamais facile même si on se rend bien compte qu’elle est mieux là où elle se trouve
tout ça cogne, blesse, agite et les turbulences associées (who’s next ?), ce qui ne s’arrête jamais, longue liste ininterrompue sur laquelle évidemment qu’on figure (ce sont des histoires, des idées fausses et des broderies : rien de tout cela n’existe, mais il faut bien qu’on tente de considérer que nous sommes là pour quelque chose)
Hier, déjeuner au soleil,une ou deux images prises au métro
en passant par Nation et l’abjection publicitaire
ah ça veut tout dire… Cette dame, dernière, visage Callas qui doit se retourner dans sa tombe se sachant effigie d’une crème
on est peu de chose…
au cinéma Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962) merveille des merveilles (peut-être un billet en maison(s)témoin, si je trouve temps et courage)
Uber alles…
Oui, « Cléo de 5 à 7 », vraiment un chef-d’œuvre immortel…
Cléo la lumière du visage qui va s’acheminer vers les derniers moments