1er septembre 915
on a du mal à comprendre, reprendre, se déprendre – on fait dans la répétition, c’est compliqué : le plan « ça ne nous appartient plus » ne tient pas – peu importe, il y a à continuer, sans doute – expliquer, apprendre, se faire comprendre – on n’écrit plus pour personne, c’est cette disposition-là qui est défaillante – je me promenais dans le parc, il y avait déjà eu ce type
(reprendre : on a tendance a vouloir tout changer, mais pour que tout change il faut que tout reste pareil) (on adapte les paroles du cher Fabrizio, le guépard parmi les loups) il faisait là sa gymnastique régulièrement (le matin cependant, tout change avec les heures)
probablement quelque chose de la projection – tout ça pour dire que l’atelier prend toute la place et que ça commence à gaver – on va au cinéma (hier, « Le poirier sauvage » (Nuri Bilge Ceylan, 2018) relation père fils, lent et presque joyeux; « My Lady » (The children act, Richard Eyre, 2018) Emma Thompson splendide, film convenu; « Blackkklansman » (Spike Lee, 2018) d’après une histoire vraie annonce un carton – bof)
(au journal ceci : sous la Concorde, juste en face du Louvre, sous Saint Germain l’Auxerrois alors ? Oui sans doute, les hommes qui s’affairent la nuit, le vin, les eaux les voies de chemin de fer qui longent la rue d’Aubervilliers et le nouveau 104, les eaux et sodas, toute cette intendance de la ville la nuit – correspondant à l’enquête des livraisons libraires de nuit)
surprendre aussi : relu les textes écrits lors des enquêtes réalisées auprès des publics du parc, et vraiment, ça ne vaut pas un clou – je laisse filer, je relis autre chose, je laisse aller
le message sms : « j’ai retrouvé C. je mange avec elle en fin 2 compte. A tt à l’heure » : rien de plus indigeste, pas vrai ? style ça pue… on va voir
ils y détruisent un immeuble depuis deux mois : des couches de pièces de 10 mètres carrés ; les unes sur les autres, derrière les autres : ils en sont à la 7° ou 8°, je ne sais, le mois d’août est passé (je vous mettrai bien une photo mais je ne sais pas faire…)
Hier, les vendeurs de Franprix « non, il veut fêter ça, avant demain, non, il veut s’en aller et toute la nuit, toute la nuit… » l’émeute, évidemment, ensuite dans les files d’attente, 4 caisses, des milliers d’euros, dimanche la veille du premier jour (le café du coin de la rue saint maur raconte « du premier au dernier jour du ramadan, le café ouvrira à dix heures ») ; une sorte de recrudescence, mais aussi le quartier le plus ouvert…
la vie comme elle va (et bravo au gymnaste !)
et l’atelier qui rode même si là pas assez de tête disponible.. mais juste passagèrement et puis il s’invite toujours dans les ruminations 🙂
toujours pas vu « Le Poirier sauvage »… Un court métrage de trois heures ? 🙂