2 juillet 854
la chaleur, peut-être, l’ambiance particulière des rues, on est partis à la campagne
cueillir des cerises (une tarte pour ce soir, avec des framboises) et des groseilles pour les confitures de l’hiver j’imagine, retour en caisse alternateur tout neuf (l’heure de garage facturée 54 euros – ici chez mister fong la même, le même principe et la même autorité, le même métier : 88, inutile de chercher à comprendre – c’est hors taxe évidemment) (tout le monde me dit que ma voiture est trop vieille et qu’il faut en changer, mais non certainement pas)
(le point se fait sur les herbes non sur les fruits)
et puis il y avait avant ça dans les rues les métiers du monde comme d’habitude, ici ou là
quelque chose s’est usé, une espèce de confiance probablement, c’est toujours l’espoir qui fait tenir j’imagine mais non, rien, illusions déboires les gens sont muets et le temps file (j’ai bientôt comme couleur de passeport l’améthyste – quelque chose que cette municipalité offre à ses vieillards)
il faut être sans inquiétudes, c’est mieux pour ce qu’on a
au cinéma Route one/USA (Robert Kramer, 1988) quatre heures et quart quand même pour une espèce d’histoire des Etats Unis d’Amérique (exclus du football) à chroniquer dans la maison(s)témoin je suppose (si je parviens à illustrer) (magnifique)
en dvd La vie des autres (Florian Henckel von Donnersmarck, 2006) l’ex république démocratique allemande et sa police des moeurs, puis la chute du mur et on se demande encore comment ça se peut, cette réunion – il y avait aussi ce Barbara (Christian Petzhold, 2012)
l’imagerie par résonance magnétique ne montre rien : ni tumeur, ni lésion, ni hématome… elle s’est assise sur son lit, ses deux mains croisées, et a souri
boulevard saint germain
une salle de conseil d »’administration
semble-t-il
le livre de PP et moi ouvert
les pages qui tournent
le texte qu’elle ne lit pas
l’accord des inconscients
dehors il pleut
beau mois de juillet
bon voyage françois
« il faut être sans inquiétudes, c’est mieux pour ce qu’on a » vais garder ça comme mantra pour ce jour
« Ne pas grimper » : Mamoudou Gassama n’avait pas vu l’inscription…
Dites-donc votre photo du haut, si ce sont bien des cerises, on dirait celles, petites et amères, que mes parents appelaient « amèches » et que le moteur de recherche n’a pas trop l’air de connaître. Je crois me souvenir qu’elles n’étaient pas très comestibles et finissaient peut-être bien leurs jours dans l’alcool local. Mais c’est loin tout ça.
@L’employée aux écritures : non, ça a l’air mais non, c’est un cerisier qui donne des napoléons (je vous pose une photo de la confiture qui macère dans son sucre demain, Employée) : surettes, certes mais pas tant que celles dont vous parlez (vous disiez « amèches » il y en a qui disent « griottes »)…
@Dominique Hasselmann : l’inscription vient des stèles où on a installé ces choses jaunes sur la place de la fontaine aux lions du parc de la Villette côté Pantin/Philharmonie qu’on a vues sur métronomiques… :°))
@brigetoun : je le partage volontiers…