10 juillet 862
promenade au parc où on installe quelque chose à base de bouteilles de plastique (l’effervescence en ce qui concerne les « gestes » des institutions en faveur de l’environnement, d’une certaine idée de l’écologie, cette mode tout à coup quand on va dans le mur depuis quarante ans – vieux motard que j’aimais disait un contrepétrieur ami – certes – événements en rapport : pluie diluviennes au Japon, plus de cent morts; glissement de terrain en Turquie (nord ouest d’Istanbul) déraillement d’un train : près de trente morts – ignominie du dictateur : dix huit mille fonctionnaires foutus dehors parce qu’ils ne pensent sans doute pas comme il faut; ignominie d’un autre : les produits fabriqués en Chine de la firme de sa femme non taxés par l’Etat étazunien, nomination à la cour suprême d’une espèce de militant anti-avortement) fait beau sinon
(je tente de vous tenir au courant – sur un canal, il n’y en a que peu cependant) les coureurs gymnastes et autres avatars de cette pratique (no sport !) toujours présents
tandis que, toujours, passe le chaland (une péniche, oui, dont on nettoie les vitres) (au deuxième plan, le coureur à pied qui marche)
l’eau ruisselle au bord d’une folie
sur une pile du pont Da Cruz a encore sévit
(un homme dort, sous le pont de la rue de l’Ourcq) il fait chaud, je marche
pas de ciné (le forum des images est fermé pour deux mois – il y avait des séances de plein air mais non, pas cette année semble-t-il)
rien à faire : contre la parole vraie, rien ne tient, les fantasmes, les espoirs même, rien ne tient
que Da Cruz (puisque c’est lui) sévisse encore… et dommage pour les séances sur la pelouse-