7 juin 829
depuis quelques jours, il règne une atmosphère de mousson sur la ville – ça pleut tant que ça peut, c’est moite, on se souviendra peut-être que ça a commencé en juin 2018, juste avant la grande panne (ce genre de roman de science fiction qui nous rattrape, la guerre atomique des années cinquante avec au pouvoir ces fantoches qui montrent leurs muscles, tout ça) il y avait de ça au ciel hier soir
il faudrait récapituler les travaux en cours (et surtout les centrales que j’oublie – c’est un sujet qui fâche peut-être), ne pas oublier ni pardonner (voilà 5 ans mourait sous des coups de nazillons le jeune Clément Méric – sous ce lien un article sur les parents des enfants morts)
je vais sur mes treize lustres, il y a bien longtemps je m’en étais attribué au jugé et au plus quatorze : dernière ligne droite
on n’a pas tous les jours quelque chose à dire non plus… On a failli aller au ciné (mais on se prépare pour affronter les 4 heures de Route One Usa)
A faire : relire Venise, finir alphabet, commencer Aldo, finir l’atelier PM6, enregistrer la minute de Chartres, administrer saisir trouver du boulot, penser à Lisbonne et au reste (le 2200 du tour virtuel en maison(s)témoin), et le reste
un appel téléphonique de ma soeur j’’entends les sirènes, je sais qu’elles sont à l’hôpital, ma mère a du tomber encore, perdre connaissance, peut-être mourir, que sais-je… non mais elle termine sa vie, maman je dis, et dans la cuisine en face du frêne, je pleure
Les couleurs du ciel consolent parfois… 🙂
tous un peu pareils (mais que ce ciel est beau !)