22 juin 844
il y aurait à dire – mais on ne tient pas de comptabilité – hier au café assis dans la rue d’Assas se trouvait l’une des égéries (employer ce mot pour l’ordure fait peine) de ce parti politique d’extrême droite (non, ça n’existe pas, entendis-je un jour dire la fille du borgne) (j’ai fermé le poste mais j’ai sans doute tort : c’est plus fort que moi) enfin ça se pavanait et ça serrait des mains (mes contemporains…) j’ai pensé à ce type précédent (on voyait aussi sa figure sur une page je ne sais plus où, avec sa compagne lorsqu’il était président normal disait-il) qui demandait à son bon peuple de pavoiser ses fenêtres (cette honte, cette nation, cette patrie : la même qui va payer sa piscine à bobonne et son chouchou : merci qui ?) je suis sans doute trop sensible (plus j’avance en âge et plus je gagne en misanthropie) je suis parti (j’ai bu un café avec le frangin) jusqu’au Châtelet à pied, sur le pont, ceci
ouais on ne voit rien (le bateau se nomme Yves Montand -jte fais un zoom) et passe au droit d’où il vivait avec madame Simone Signoret
c’est mieux (d’ailleurs c’est ainsi qu’elle l’appelait) : une coïncidence bienvenue – j’ai vu par la même occasion (?) que la voiture à la (wtf ?) fille à Bolloré était retoquée (32 centimes la minute, minimum de facturation 20 minutes, soit 6.40 euros, ils osent appeler ça de l’auto-partage, c’est à gerber comme d’hab avec cette municipalité) (OSEF tu me diras, on marche) (oui, c’est vrai) j’ai continué mes affaires d’ateliers – plantage mais c’est comme ça, l’urgence
ici Madeleine Ozeray troublée par Charles Boyer – Liliom, Fritz Lang 1934 – monsieur Lang en chemin pour Hollywood, en Allemagne l’ordure au pouvoir) de maisons(s)témoin et de Dreamland – dans les rues ça chantait (on ne sait si c’est pour une prestation ballon rond ou l’été fête de la lang-musique (un autre Lang, la vie est belle) pas de cinéma parce que la fatigue du voyage (préparation des carnets de voyages en cours) mais ce sera pour ce soir ou demain ou encore après que sais-je ? que sait-on du reste du monde ? peut-être a-t-on trop à faire (il parait qu’une lectrice de cette maison d’édition a qualifié le texte à quatre mains de « roman de gare » – ce qui prouve sans doute qu’elle en lit, j’imagine) ces fleurs en spéciale dédicace à cette charmante
Un peu de retard au journal…
le maire du 11 un certain patrick bloche a envoyé sa lettre, pour affirmer sa présence à la réunion du 24 juin, 19 h, au 24 de la rue : les ouvriers travaillent et changent les lampadaires depuis hier. Ce n’est pas qu’il y ait là quelque chose à critiquer (les locataires de la rue demandent depuis un an et huit mois que l’éclairage de la rue fonctionne) ou de démagogique, populiste ou quoi que ce soit (l’ancien maire, nommé georges sarre, était lui aussi tout à fait éclairé de cet état de chose depuis bien longtemps) mais la conjonction de cette visite (en été à 7 heures, il fait plein jour le soir) avec ces travaux devrait ouvrir les yeux des plus sceptiques : oui, l’Etat est pour quelque chose dans ce qui nous et leur arrive (on pourra aussi bien se référer au site desordre.net pour expliciter les agissements des politiques au pouvoir). Mais si même ceux pour qui nous votons usent des subterfuges cyniques et malodorants de leurs adversaires et ennemis, où nous trouverons-nous, nous autres, quand avec les tripes du dernier des uns nous aurons à pendre le dernier des autres ? Je me le demande, mais je m’en vais, le marteau piqueur fait trop de bruit
il y a des quartiers comme ça qui me disent : tolbiac c’en est un, la dalle et l’avenue, les frères tang, la fac la cinémathèque universitaire 3° sous sol claude beylie, la médiathèque jean pierre melville ; au coin de l’avenue d’italie, un petit restaurant vietnamien où les choses s’élaborent (encore merci à toi)
des dizaines d’années que je n’étais pas retourné dans ce petit restaurant, les nappes à carreaux, la surprise des jeunes filles qui servent, le mouvement des touristes, bon appétit en même temps, et pouvoir s’offrir ce type de repas : des dizaines d’années, à la prochaine ami liblogueur
rien à dire
Vélib’, Autolib’, trottin’lib : la liberté chérie (à Paris) nous aura quelque peu encombrés !
jamais tort dՎviter d' Ȏcouter ces gens contre lesquels on ne peut pas beaucoup sauf les refuser
et un salut grinçant (m’a dit la machine alors que voulais grimaçant, mais les deux s’ajoutent fort bien) à mon ancien camarade pas très apprécié Patrick Bloche