4-5 Mai 795-16
bientôt huit cents jours , ni loi ni travail,ordonnances, pique nique plus tard, le pédégé de peugeot (psa : le site, hystérie soleil couchant, peugeot société anonyme, on enlève les points, on fusionne avec citroën qu’on oublie, on met ds à la place, on s’allie avec un chinois, on rachète la sous-marque de général motors – on regarde vers Détroit peut-être, cette merveille du monde contemporain) s’est alloué, via son conseil d’administration – tout est légal, on ne veut voir qu’un pare-choc – une prime de quelques millions, qu’est-ce que ça peut faire ? on ne compte pas les foutus dehors, mises en préretraite, anticipées et tout le bataclan propre à la socialisation des pertes, et la privatisation des bénéfices – une espèce de langueur s’est emparé de mes désirs, je crois, un effet secondaire probablement dû au turbuhaler – on pense à la chemise déchirée du suppôt des ressources humaines d’air france, tandis que truc s’en est allé, après avoir subi un revers sur un référendum qui n’avait rien de spécialement intelligent – je me souviens de mon jacquot qui, lors de sa prise de pouvoir, avait omis de dissoudre – ni de légal, mais on s’en fiche un peu – bientôt les vacances, la fin de la saisie, la fin de la relecture, la fin de la soixante quatrième année
(aux folies, voilà dix ans, un petit bouquet de fleurs)
le séminaire sur Chris Marker avait été annulé, le dernier de la série image documentaire s’est (presque, encore un de conclusion) terminé, fin d’année scolaire, est-ce bien scolaire ? (à l’image, bord cadre, l’enseignant (aka A.Gunthert) et l’une des premières fictions (selfie) photographiques, l’autoportrait en noyé d’Hyppolite Bayard (1840/38 ou 39) – il semble que l’image ici posée ait subi une espèce d’anamorphose due à l’emploi d’un logiciel de traitement mal paramétré disons ?)
il faut (on doit, on ne peut pas faire autrement non plus) continuer (l’annonce de la grève à l’Ehess, et les autres grèves qui continuent, ne laisse pas de réjouir, cependant) et encore
l’ombre de l’opérateur plane sur le balcon de la rue d’Espagne (il me semble – aujourd’hui M’Barek)
au cinéma Les anges portent du blanc (Vivian Qu, 2017) (présenté à la Mostra de Venise 2017) à saluer pour mettre en scène des femmes qui tentent de garder leur liberté et leur intégrité face à un monde où l’homme est tout puissant – et à voir, ne serait-ce que pour cette raison (noir profond quand même…).
la police patrouille, les mômes jouent au ballon, les dealers étaient là, mais bizarrement, ils ont disparu : en revenant tout à l’heure de regarder quelques paires de chaussures avec E. ils étaient dans le hall, paquet de biftons gros comme belle du seigneur, vaguement pensé à l’ordure qui disait (selon le journal) « je veux faire du pognon » en se touchant le coeur
et comme le dit Benoit Hamon notre petit chef regarde les manifestations et grèves avec un mépris total, mais pas une raison pour laisser tomber et espérer toujours l’union
me demande ce qu’ils deviendraient tous ces merveilleux premiers de cordée qu’il ne faut surtout pas brimer, empêcher de sortir de l’argent, pour qu’ils en amènent etc… si nous n’étions pas là nous tous les inutiles interchangeables