23 mai 814
(E. tape les vingt cinq – c’est beau)
(ici son cadeau pour mes 60 il me semble bien)
(pour le reste, trop d’ignobles saloperies) nouvelle série d’alphabet illustré, lecture, soins (dlachiotte j’en ai ma claque) (on attend les paiements de facture plus un rond) (pas de journal des dix ans mais je ne me souviens plus des 15 de E. : le monde tourne, le temps en est passé) dans la rue, un des jeunes gens devant le monoprix parlait à une vieille dame « mais ma pauvre dame aujourd’hui c’est liberté égalité va t’faire niquer !! » (le monde change), il y avait un des parrains qui rangeait
anamorphosé (cet ubuntu m’emmerde gravement) mais au ciel passaient les aéronefs comme à l’habitude
j’entends bien que le créateur de Portnoy en a fini, je passe dans la rue, je prends une photo, elle me demande (elle est au téléphone, ça ne se voit guère – je me dis parfois « elle vraiment ? » jte jure que les choses et mes contemporains me fatiguent) : « elle est bien la photo ? » d’une voix aigre (c’est bien »elle », en effet) (regard caméra avéré, le monde tel qu’il est dans la rue)
chacun ses goûts, c’est égal, il commence à faire beau, c’est étouffant parfois, pour ma part je ne lui ai pas répondu. Il vaut mieux travailler (le §6 de Pierre Ménard est trop compliqué, mais je m’en charge à ma mesure – et le reste: avancer).
j’ai laissé passe le 5 et pour le 6 j’ai renoncé sans lire, me le rappelez, devrais peut-être essayer de croire que peux